BIENVENUE
Bonjour et bienvenue sur le blogue du Comité Femmes en Action
Qu'est-ce que le Comité?
Le comité Femmes en action se penche sur les préoccupations et les problématiques que vivent les femmes tant dans leur milieu familial et social que dans leur milieu de travail.Il aborde des sujets de préoccupation tel que la conciliation travail-famille-loisirs,le harcèlement,la violence,l'indépendance économique,etc.Les membres du comité échangent entre elles,amassent et distribuent de l'information,sont à l'écoute de leur entourage,organisent des rencontres avec les membres,etc.
Elles peuvent avoir le mandat de représenter l'UES 800 lors d'activités touchant les préoccupations des femmes!
(Source:Site de l'UES 800)
Qu'est-ce que le Comité?
Le comité Femmes en action se penche sur les préoccupations et les problématiques que vivent les femmes tant dans leur milieu familial et social que dans leur milieu de travail.Il aborde des sujets de préoccupation tel que la conciliation travail-famille-loisirs,le harcèlement,la violence,l'indépendance économique,etc.Les membres du comité échangent entre elles,amassent et distribuent de l'information,sont à l'écoute de leur entourage,organisent des rencontres avec les membres,etc.
Elles peuvent avoir le mandat de représenter l'UES 800 lors d'activités touchant les préoccupations des femmes!
(Source:Site de l'UES 800)
Pourquoi un blogue?
Faisant partie du Comité Femmes en Action de l'UES 800,et à la suggestion de quelques personnes,j'ai pris l'initiative de créer un blogue où les femmes pourront échanger entre elles.Des liens utiles vous y seront fournis ainsi que diverses informations que ce soit au niveau syndical,travail,famille ou loisirs.
J'essaierai de répondre du mieux que je peux et au meilleur de mes connaissances aux demandes qui pourraient m'être faites.
Je vous souhaite donc une bonne visite et surtout,n'hésitez pas à laisser vos commentaires ou vos suggestions.
Faites-vous connaître!
Vous êtes une militante et vous ou quelqu'un d'autre organisez un événement à votre travail ou dans votre communauté...nous voulons le savoir!
Que ce soit un événement social,syndical ou familial (tel les fêtes de quartier communautaires) il y a peut-être des membres qui seraient intéressés d'y participer.
Vous pouvez communiquer avec moi par courriel à l'adresse suivante: cfalocal800@gmail.com ou laisser un message en commentaire sur le blog.
Merci de nous faire partager vos activités!
Que ce soit un événement social,syndical ou familial (tel les fêtes de quartier communautaires) il y a peut-être des membres qui seraient intéressés d'y participer.
Vous pouvez communiquer avec moi par courriel à l'adresse suivante: cfalocal800@gmail.com ou laisser un message en commentaire sur le blog.
Merci de nous faire partager vos activités!
mardi 31 décembre 2013
Bonne Année 2014
Je souhaite à chacune et chacun d'entre vous une merveilleuse année 2014.L'année qui se termine nous en a fait voir de toutes les couleurs mais nous en sommes sortis plus forts.
Nous avons encore bien des batailles à entreprendre ou à continuer et c'est tous ensemble que nous arriverons à les gagner!
Que cette nouvelle année vous apporte la santé,la joie,l'amour et la prospérité.
BONNE ET HEUREUSE ANNÉE!!
Chantal,xxx
jeudi 26 décembre 2013
Joyeux Noël
En ce temps de réjouissances,je profite de l'occasion pour vous souhaiter à toutes et à tous un très Joyeux Noël.
Partagez ces bons moments en famille et entre amis(es) et profitez de ces instants précieux!
JOYEUX NOËL!!
Partagez ces bons moments en famille et entre amis(es) et profitez de ces instants précieux!
JOYEUX NOËL!!
dimanche 1 décembre 2013
Congrès FTQ-2013
28 novembre 2013
Choisies par acclamation !
Les trois vice-présidentes sortantes représentant
les femmes de la FTQ ont été reconduites dans leurs fonctions lors du caucus
des femmes déléguées au congrès, hier en fin de journée.
Louise Mercier (UES-800), Louise Michaud (AIMTA) et
Marcelle Perron (AFPC-Québec) poursuivent donc sur leur lancée pour les trois
prochaines années. Elles continueront d’être le pivot entre l’effectif féminin
et les instances de la FTQ, relayant les préoccupations des femmes et les
orientations dégagées par le comité de la condition féminine ainsi que lors de
la rencontre biennale de réflexion en condition féminine.
Par ailleurs, en cas de vacance définitive à l’un
de ces trois postes au cours de ce mandat, c’est Joëlle Ravary (SCFP-Québec)
qui agira comme vice-présidente substitut.
Toutes siègent déjà au comité des femmes de la FTQ.
Nos félicitations aux quatre militantes choisies !
mardi 10 septembre 2013
Paru dans Le Devoir
Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec - Priorité à la francisation en milieu de travail
Il y a de ces gens qui atterrissent en terre québécoise dans une situation précaire sur le plan des compétences de base, pendant que d’autres nouveaux arrivants ne parviennent à peu près pas à s’exprimer en français. La grande majorité de ces personnes occupent un emploi dans le domaine des services, là où la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ) les accompagne dans leurs apprentissages.
Vice-présidente de la FTQ, Louise Mercier coordonne de plus les activités de l’Union des employés de service (UES), section locale 800, un syndicat affilié à cette centrale syndicale ; ses quelque 20 000 membres s’activent notamment dans les secteurs du vêtement et de l’hôtellerie. Qu’en est-il, selon elle, de l’alphabétisation en milieu de travail en 2013 ? Sa réponse traduit un certain pessimisme : « Je dirais que, de 1 à 10, j’attribuerais une note de 3 relativement à la situation. »
Elle invite à poser ce regard sur la problématique rencontrée : « Il faut prendre cette alphabétisation dans un sens large en quelque sorte, parce que notre projet syndical consiste à franciser ces milieux-là. On insiste beaucoup sur la formation de base dans le sens de toutes les compétences en cause, mais particulièrement de celles que les gens peuvent posséder en français pour garder leur emploi et pour se comprendre entre eux. » La preuve en est que ce syndicat, qui oeuvre dans le secteur privé, organise des classes de français depuis plus de 10 ans : « On le fait tant dans le domaine du vêtement que dans celui de l’entretien ménager, qui sont les deux gros pôles où se retrouvent les personnes immigrantes qui sont souvent analphabètes dans leur propre langue. »
Elle ouvre cette parenthèse : « Plusieurs n’ont pas beaucoup de scolarité, si on excepte les Latinos, qui, dans bien des cas, en possèdent davantage ; je travaille à franciser des milieux où les gens apprennent à lire et à écrire en français : souvent ces personnes sont des médecins, des ingénieurs ou des journalistes, mais elles n’ont aucune compétence en lecture ou en écriture du français. » Elle émet cette opinion à la suite de ce constat : « Si, dans les syndicats affiliés à la FTQ, on n’avait pas ce souci-là de les épauler en français, je peux assurer, à mon humble avis, qu’il n’y aurait pas beaucoup de francisation dans les milieux de travail. » Il est difficile pour les employeurs d’organiser des classes pour ces travailleurs, qui fréquemment bossent en dehors de leurs locaux et qui possèdent un horaire atypique.
Sur le plan politique, la vice-présidente considère que les gouvernements ont fait des gestes concrets pour assurer un certain degré de francisation aux nouveaux arrivants, tout en posant ce constat laconique : « Ce qu’ils offrent ne comble pas les besoins en situation de travail ; la formation n’est pas nécessairement actualisée selon le travail requis pour ces gens, qui forment parfois de gros groupes. »
La recette de la FTQ pour la réussite dans ce genre d’apprentissage est la suivante : « On travaille depuis près de 10 ans avec un organisme communautaire qui s’appelle Formation de base de la main-d’oeuvre ; il répond aux véritables besoins liés aux milieux de travail. »
Et même si les employeurs se trouvent la plupart du temps dans une position hors normes pour favoriser l’accès de leurs employés au savoir en français, elle se félicite de l’engagement de certains : « Pour plusieurs, il ne s’agit pas de leur priorité, mais, pour être très honnête, je fais affaire avec huit entreprises dans le secteur de l’entretien ménager qui libèrent leurs employés et qui collaborent très bien avec nous ; on a mis un an et demi, il y a 10 ans, à les convaincre du bien-fondé de le faire. » Elle souligne encore que le syndicat arrive à s’acquitter de sa tâche en vertu des subventions de plus d’un million de dollars qu’il reçoit de l’appareil gouvernemental provincial.
Encore faut-il savoir que ces efforts de francisation, financiers et autres, s’appliquent seulement aux secteurs du vêtement et de l’entretien ménager : « On ne couvre pas les autres secteurs où il y a aussi beaucoup d’immigrants, comme ceux des résidences pour personnes âgées, des préposés aux bénéficiaires ou d’autres. On a choisi de s’attaquer au domaine de l’entretien ménager parce que, sur 10 000 salariés, on peut estimer qu’il doit y avoir là 75 % des personnes qui ne parlent pas le français ; c’est beaucoup si on considère que presque la moitié de nos membres qui s’activent dans ce secteur ne sont pas fonctionnels en français. »
Et elle passe cette remarque : « Du côté gouvernemental, il y a une belle préoccupation pour les professionnels, pour les gens qui rentrent au pays et qui ont une certaine compétence, mais il n’y a pas que ces personnes qui entrent au pays. »
Dans un monde idéal…
Louise Mercier se risque à exprimer une opinion personnelle, au sujet des nouveaux arrivants, en matière de compétences de base : « Ils arrivent dans un pays qui s’appelle le Canada, mais on les reçoit au Québec ; ils possèdent, pour plusieurs, une bonne connaissance de l’anglais mais pas du français ; ils ont à faire face à une autre réalité. »
Au-delà de cette considération, elle se livre à cet énoncé : « La formation de base qu’on peut offrir à quelqu’un, cela dépasse la langue et c’est vraiment l’acquisition de compétences en lecture, en écriture, etc. On est très conscient qu’il faut faire plus que d’apprendre à parler le français. » Et elle reconnaît que, dans un pays comme le nôtre, la problématique d’alphabétisation passe aussi par celle de l’immigration : « Tout à fait. Quand on se retrouve avec des gens qui étaient analphabètes dans leur propre pays, parce qu’il y en a, que fait-on avec eux ? On veut leur montrer le français, mais comment récupérer tout ce qui s’est passé à l’origine ? »
Et, pour conclure sur une note plus optimiste, elle tient à rapporter un fait vécu qui incite son syndicat à poursuivre dans la même voie : « Un monsieur brillant, vétérinaire de profession, ne parlait pas du tout le français à son arrivée ici, il y a quatre ou cinq ans ; il travaillait dans l’entretien ménager. Il a appris cette langue avec notre appui et il vient de me faire parvenir une copie du diplôme de vétérinaire qu’il a reçu récemment. Il tenait à nous remercier. »
« Ce sont là de belles histoires qui ne sont pas connues. Et on comprendra que, si cette personne s’en était tenue à un programme gouvernemental ou à une formation que l’employeur aurait dû lui offrir, elle ne serait pas devenue vétérinaire aujourd’hui », enchaîne-t-elle.
(Source:Le Devoir)
Vice-présidente de la FTQ, Louise Mercier coordonne de plus les activités de l’Union des employés de service (UES), section locale 800, un syndicat affilié à cette centrale syndicale ; ses quelque 20 000 membres s’activent notamment dans les secteurs du vêtement et de l’hôtellerie. Qu’en est-il, selon elle, de l’alphabétisation en milieu de travail en 2013 ? Sa réponse traduit un certain pessimisme : « Je dirais que, de 1 à 10, j’attribuerais une note de 3 relativement à la situation. »
Elle invite à poser ce regard sur la problématique rencontrée : « Il faut prendre cette alphabétisation dans un sens large en quelque sorte, parce que notre projet syndical consiste à franciser ces milieux-là. On insiste beaucoup sur la formation de base dans le sens de toutes les compétences en cause, mais particulièrement de celles que les gens peuvent posséder en français pour garder leur emploi et pour se comprendre entre eux. » La preuve en est que ce syndicat, qui oeuvre dans le secteur privé, organise des classes de français depuis plus de 10 ans : « On le fait tant dans le domaine du vêtement que dans celui de l’entretien ménager, qui sont les deux gros pôles où se retrouvent les personnes immigrantes qui sont souvent analphabètes dans leur propre langue. »
Elle ouvre cette parenthèse : « Plusieurs n’ont pas beaucoup de scolarité, si on excepte les Latinos, qui, dans bien des cas, en possèdent davantage ; je travaille à franciser des milieux où les gens apprennent à lire et à écrire en français : souvent ces personnes sont des médecins, des ingénieurs ou des journalistes, mais elles n’ont aucune compétence en lecture ou en écriture du français. » Elle émet cette opinion à la suite de ce constat : « Si, dans les syndicats affiliés à la FTQ, on n’avait pas ce souci-là de les épauler en français, je peux assurer, à mon humble avis, qu’il n’y aurait pas beaucoup de francisation dans les milieux de travail. » Il est difficile pour les employeurs d’organiser des classes pour ces travailleurs, qui fréquemment bossent en dehors de leurs locaux et qui possèdent un horaire atypique.
Sur le plan politique, la vice-présidente considère que les gouvernements ont fait des gestes concrets pour assurer un certain degré de francisation aux nouveaux arrivants, tout en posant ce constat laconique : « Ce qu’ils offrent ne comble pas les besoins en situation de travail ; la formation n’est pas nécessairement actualisée selon le travail requis pour ces gens, qui forment parfois de gros groupes. »
La recette de la FTQ pour la réussite dans ce genre d’apprentissage est la suivante : « On travaille depuis près de 10 ans avec un organisme communautaire qui s’appelle Formation de base de la main-d’oeuvre ; il répond aux véritables besoins liés aux milieux de travail. »
Et même si les employeurs se trouvent la plupart du temps dans une position hors normes pour favoriser l’accès de leurs employés au savoir en français, elle se félicite de l’engagement de certains : « Pour plusieurs, il ne s’agit pas de leur priorité, mais, pour être très honnête, je fais affaire avec huit entreprises dans le secteur de l’entretien ménager qui libèrent leurs employés et qui collaborent très bien avec nous ; on a mis un an et demi, il y a 10 ans, à les convaincre du bien-fondé de le faire. » Elle souligne encore que le syndicat arrive à s’acquitter de sa tâche en vertu des subventions de plus d’un million de dollars qu’il reçoit de l’appareil gouvernemental provincial.
Encore faut-il savoir que ces efforts de francisation, financiers et autres, s’appliquent seulement aux secteurs du vêtement et de l’entretien ménager : « On ne couvre pas les autres secteurs où il y a aussi beaucoup d’immigrants, comme ceux des résidences pour personnes âgées, des préposés aux bénéficiaires ou d’autres. On a choisi de s’attaquer au domaine de l’entretien ménager parce que, sur 10 000 salariés, on peut estimer qu’il doit y avoir là 75 % des personnes qui ne parlent pas le français ; c’est beaucoup si on considère que presque la moitié de nos membres qui s’activent dans ce secteur ne sont pas fonctionnels en français. »
Et elle passe cette remarque : « Du côté gouvernemental, il y a une belle préoccupation pour les professionnels, pour les gens qui rentrent au pays et qui ont une certaine compétence, mais il n’y a pas que ces personnes qui entrent au pays. »
Dans un monde idéal…
Louise Mercier se risque à exprimer une opinion personnelle, au sujet des nouveaux arrivants, en matière de compétences de base : « Ils arrivent dans un pays qui s’appelle le Canada, mais on les reçoit au Québec ; ils possèdent, pour plusieurs, une bonne connaissance de l’anglais mais pas du français ; ils ont à faire face à une autre réalité. »
Au-delà de cette considération, elle se livre à cet énoncé : « La formation de base qu’on peut offrir à quelqu’un, cela dépasse la langue et c’est vraiment l’acquisition de compétences en lecture, en écriture, etc. On est très conscient qu’il faut faire plus que d’apprendre à parler le français. » Et elle reconnaît que, dans un pays comme le nôtre, la problématique d’alphabétisation passe aussi par celle de l’immigration : « Tout à fait. Quand on se retrouve avec des gens qui étaient analphabètes dans leur propre pays, parce qu’il y en a, que fait-on avec eux ? On veut leur montrer le français, mais comment récupérer tout ce qui s’est passé à l’origine ? »
Et, pour conclure sur une note plus optimiste, elle tient à rapporter un fait vécu qui incite son syndicat à poursuivre dans la même voie : « Un monsieur brillant, vétérinaire de profession, ne parlait pas du tout le français à son arrivée ici, il y a quatre ou cinq ans ; il travaillait dans l’entretien ménager. Il a appris cette langue avec notre appui et il vient de me faire parvenir une copie du diplôme de vétérinaire qu’il a reçu récemment. Il tenait à nous remercier. »
« Ce sont là de belles histoires qui ne sont pas connues. Et on comprendra que, si cette personne s’en était tenue à un programme gouvernemental ou à une formation que l’employeur aurait dû lui offrir, elle ne serait pas devenue vétérinaire aujourd’hui », enchaîne-t-elle.
(Source:Le Devoir)
dimanche 14 juillet 2013
mardi 11 juin 2013
Chapeau,les filles!
Gala national du concours Chapeau, les filles !
« Chapeau à toutes les lauréates »
— Louise Mercier, vice-présidente à la FTQ
Québec, le 10 juin 2013. − Cette année encore, la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ) est heureuse de contribuer au concours Chapeau, les filles !, une initiative originale visant à encourager celles qui se tournent vers une profession ou un métier traditionnellement masculin.
La FTQ offre trois prix Équité de 2 000 $ chacun pour les volets de la formation professionnelle et de la formation technique. Ces prix sont destinés aux femmes qui veulent s’orienter ou se réorienter vers des emplois considérés comme des chasses gardées masculines.
La centrale syndicale offre également en commandite annuelle une somme de 5 000 $ afin de soutenir la promotion du concours à travers le Québec, dans les écoles, les collèges et les universités.
La FTQ offre trois prix Équité de 2 000 $ chacun pour les volets de la formation professionnelle et de la formation technique. Ces prix sont destinés aux femmes qui veulent s’orienter ou se réorienter vers des emplois considérés comme des chasses gardées masculines.
La centrale syndicale offre également en commandite annuelle une somme de 5 000 $ afin de soutenir la promotion du concours à travers le Québec, dans les écoles, les collèges et les universités.
Félicitations aux lauréates
« Les lauréates sont à l’honneur et je salue leur détermination », dit la vice-présidente représentant les femmes de la FTQ, Louise Mercier. « Elles n’hésitent pas à affronter les embûches afin de réaliser leur rêve dans les châteaux forts masculins. Agissant comme modèles pour celles qui veulent sortir des sentiers battus, elles servent la cause de toutes les travailleuses, majoritairement confinées dans des emplois féminins, caractérisés par des conditions de travail difficiles, marqués par la précarité, des salaires inférieurs et la non-syndicalisation. Leur exemple est un apport incontestable à l’équité en emploi. »
Des efforts à poursuivre
Pour la FTQ, ce concours trouve toute justification dans des statistiques éloquentes. « Sur les 50 programmes qui présentent les meilleures perspectives d’avenir, 33 sont majoritairement masculins et très peu de femmes y sont inscrites. De plus, seulement 7 % des personnes qui participent au Programme d’apprentissage en milieu de travail sont des femmes », explique le secrétaire général de la FTQ, Daniel Boyer.
Le dirigeant souligne que les filières traditionnellement masculines représentent d’excellents débouchés pour les femmes.
Pour la vice-présidente Louise Mercier, « il faut travailler sur plusieurs plans si l'on veut en arriver, un jour, à instaurer la pleine égalité économique entre les femmes et les hommes. L’un d’eux, c’est la diversification des choix de carrières pour les femmes. La réussite scolaire des femmes n’a malheureusement pas l’écho voulu pour elles sur le marché du travail. Non seulement les femmes font toujours face au plafond de verre, mais elles ont encore pas mal de murs à abattre sur le marché du travail ».
Plus de 200 000 femmes dans tout le Québec
Parmi ses 600 000 membres, la FTQ compte plus de 200 000 femmes, ce qui en fait la centrale la plus représentative des travailleuses syndiquées au Québec. Celles-ci se retrouvent dans tous les secteurs et milieux de travail, publics ou privés.
Elles sont dans la restauration, l’hôtellerie, le commerce de détail, la santé, l’éducation, les sociétés d’État et les organismes publics, les communications, l’entretien ménager, les bureaux, les caisses populaires, le textile, le vêtement… Un nombre grandissant d’entre elles occupent des emplois traditionnellement masculins, dans les usines, l’aérospatiale, la construction, la métallurgie, les municipalités ou le transport.
« Les lauréates sont à l’honneur et je salue leur détermination », dit la vice-présidente représentant les femmes de la FTQ, Louise Mercier. « Elles n’hésitent pas à affronter les embûches afin de réaliser leur rêve dans les châteaux forts masculins. Agissant comme modèles pour celles qui veulent sortir des sentiers battus, elles servent la cause de toutes les travailleuses, majoritairement confinées dans des emplois féminins, caractérisés par des conditions de travail difficiles, marqués par la précarité, des salaires inférieurs et la non-syndicalisation. Leur exemple est un apport incontestable à l’équité en emploi. »
Des efforts à poursuivre
Pour la FTQ, ce concours trouve toute justification dans des statistiques éloquentes. « Sur les 50 programmes qui présentent les meilleures perspectives d’avenir, 33 sont majoritairement masculins et très peu de femmes y sont inscrites. De plus, seulement 7 % des personnes qui participent au Programme d’apprentissage en milieu de travail sont des femmes », explique le secrétaire général de la FTQ, Daniel Boyer.
Le dirigeant souligne que les filières traditionnellement masculines représentent d’excellents débouchés pour les femmes.
Pour la vice-présidente Louise Mercier, « il faut travailler sur plusieurs plans si l'on veut en arriver, un jour, à instaurer la pleine égalité économique entre les femmes et les hommes. L’un d’eux, c’est la diversification des choix de carrières pour les femmes. La réussite scolaire des femmes n’a malheureusement pas l’écho voulu pour elles sur le marché du travail. Non seulement les femmes font toujours face au plafond de verre, mais elles ont encore pas mal de murs à abattre sur le marché du travail ».
Plus de 200 000 femmes dans tout le Québec
Parmi ses 600 000 membres, la FTQ compte plus de 200 000 femmes, ce qui en fait la centrale la plus représentative des travailleuses syndiquées au Québec. Celles-ci se retrouvent dans tous les secteurs et milieux de travail, publics ou privés.
Elles sont dans la restauration, l’hôtellerie, le commerce de détail, la santé, l’éducation, les sociétés d’État et les organismes publics, les communications, l’entretien ménager, les bureaux, les caisses populaires, le textile, le vêtement… Un nombre grandissant d’entre elles occupent des emplois traditionnellement masculins, dans les usines, l’aérospatiale, la construction, la métallurgie, les municipalités ou le transport.
(Source:FTQ)
jeudi 6 juin 2013
Décès du Dr Henry Morgentaler
Décès du docteur Henry Morgentaler
« Son combat devra rester gravé dans l’histoire et dans notre mémoire »
— Daniel Boyer, secrétaire général de la FTQ
Montréal, le 30 mai 2013. − À l’occasion du décès du docteur Henry Morgentaler, la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec tient à témoigner à son entourage sa sympathie, de même qu’à saluer son combat incessant pour faire respecter le droit à l’avortement.
« Il en fallait du courage et de la détermination pour accomplir un tel idéal et tout le monde sait qu’il a dû se battre contre vents et marées pour faire entendre son point de vue. Rien ne l’a arrêté : ni les interruptions de grossesse faites en sécurité dans l’illégalité, ni les procédures juridiques, ni les condamnations, ni l’emprisonnement. Le docteur Morgentaler faisait partie de ceux et celles, qui, trop rares, consacrent leur vie à la défense des droits et libertés les plus élémentaires. Nous lui levons notre chapeau, bien haut. » C’est en ces termes que le secrétaire général de la FTQ, Daniel Boyer, a souligné la perte de ce grand homme.
Malgré son combat valeureux, le droit des femmes à disposer librement de leur corps est attaqué sans relâche par les forces rétrogrades, qui voudraient un retour en arrière, alors que les interruptions de grossesse se faisaient clandestinement, et dangereusement.
« Il en fallait du courage et de la détermination pour accomplir un tel idéal et tout le monde sait qu’il a dû se battre contre vents et marées pour faire entendre son point de vue. Rien ne l’a arrêté : ni les interruptions de grossesse faites en sécurité dans l’illégalité, ni les procédures juridiques, ni les condamnations, ni l’emprisonnement. Le docteur Morgentaler faisait partie de ceux et celles, qui, trop rares, consacrent leur vie à la défense des droits et libertés les plus élémentaires. Nous lui levons notre chapeau, bien haut. » C’est en ces termes que le secrétaire général de la FTQ, Daniel Boyer, a souligné la perte de ce grand homme.
Malgré son combat valeureux, le droit des femmes à disposer librement de leur corps est attaqué sans relâche par les forces rétrogrades, qui voudraient un retour en arrière, alors que les interruptions de grossesse se faisaient clandestinement, et dangereusement.
« Incontestablement, le décès du docteur Morgentaler laisse un vide important, et il nous faudra sans relâche rappeler ce qu’il était et ce qu’il a fait pour faire avancer la cause des femmes afin que son combat ne se perde pas dans les méandres de l’histoire et qu’il reste gravé dans nos mémoires », a conclu Daniel Boyer.
La FTQ, la plus grande centrale syndicale au Québec, représente plus de 600 000 travailleurs et travailleuses.
La FTQ, la plus grande centrale syndicale au Québec, représente plus de 600 000 travailleurs et travailleuses.
(Source:FTQ)
dimanche 2 juin 2013
Journées de réflexion sur l'action syndicale pour la santé mentale
Les 7 et 8 mai derniers avaint lieu les journées de réflexion sur l'action syndicale pour la santé mentale organisées par la FTQ.Plus de 200 délégués de différentes affiliations étaient réunis afin de discuter des problèmes de santé mentale reliés au travail.
En compagnie de Louise Mercier et de Marc Simon de l'UES800,j'ai assisté à ces journées qui fûrent très instructives.
Nous y avons discuté de la santé mentale au travail et avons échangé les informations,les expériences et les démarches qui ont été faites dans différents milieux de travail.
*La santé mentale:qu'est-ce que c'est?
La santé mentale est tributaire,en bonne partie,des relations qu'une personne entretient avec son entourage.On comprend,dès lors,toute l'importance que revêt le milieu de travail,compte tenu de la proportion importante de temps qu'y passe la majorité des adultes.Non seulement le milieu de travail est-il un endroit de socialisation par excellence,mais le travail lui-même constitue un moyen crucial de réalisation de soi,d'engagement et de valorisation sociale.Malheureusement,le milieu de travail peut également s'avérer une source importante de stress et susciter souffrance et déception:on parle alors de problème de santé mentale ou psychologique liés au travail.
(*Source:Santé et services sociaux Québec)
À la lumière de ces informations,il est clairement établi que la santé mentale au travail joue un rôle très important dans notre vie professionnelle,familiale et sociale.
Tout au long de ces deux journées de réflexion,des membres ont pris la parole au micro afin de poser des questions aux différents intervenants invités ou apporter leurs commentaires et faire part du programme d'aide aux employés (PAE) établi dans leur milieu de travail.
Il est ressorti de ces discussions que,peu importe le milieu de travail,les mêmes problèmes se posent en ce qui a trait à la santé mentale.
Surcharge de travail:
Parfois dû aux contraintes budgétaires,il y a des réductions de personnel,mais la charge de travail demeure la même.Les travailleurs et les travailleuses se voient donc imposer un stress supplémentaire.La peur de perdre son emploi si le travail n'est pas effectué dans les temps prévus,la fatigue qui s'accumule,l'anxiété,l'insomnie,la difficulté de concentration,etc.,sont autant de symptômes physiques,psychologiques ou intellectuels traduisant l'épuisement professionnel pouvant mener à l'incapacité à travailler.
Manque de travail:
Dans d'autres milieux ,c'est le manque de travail qui joue un rôle majeur dans les problèmes de santé mentale.Le nombre des employés reste le même,l'employeur ne voulant pas faire de mises à pied autant que possible.Il y a moins de travail,donc,souvent,les employés se surveillent entre eux,essaient d'en faire plus qu'un autre,etc.Étant donné qu'il y a eu beaucoup de fermetures d'usine,quand la baisse de travail est très marquée...c'est la peur qui s'installe!
Peur de perdre son emploi,peur de ne pas rencontrer ses obligations monétaires,peur du jugement des collègues si la production est moins bonne,etc.
*Il y a plusieurs autres facteurs qui ont également un effet majeur sur la santé mentale:
-le manque d'organisation
-la circulation déficiente de l'information
-la faible reconnaissance
-les relations pauvres ou tendues entre collègues
-etc.
Des facteurs individuels ont également un impact:
-les difficultés personnelles et familiales ainsi que les problèmes financiers ont des effets sur la vie au travail.
(*Source:Santé et services sociaux Québec)
En résumé,je crois qu'il n'est pas faux de dire que personne n'est à l'abri d'un problème de santé mentale.Sous ce terme,nous pouvons y retrouver ces différentes appellations:"burn-out",épuisement professionnel,dépression,crise d'angoisse,détresse psychologique,etc.
*La majorité des personnes souffrant d'un problème de santé mentale en sont victimes à cause de leurs conditions de travail.Les cadences,le bruit,les contraintes de production,les horaires difficiles imposés,l'organisation du travail,la supervision excessive ou son absence,le type de gestion,le cumul des tâches et des responsabilités,les échéanciers serrés,la multiplication et la simultanéité des tâches,l'isolement,les coupures de postes,la violence,etc.,ont des effets néfastes sur la santé psychologique des personnes qui y sont exposées.
(*Source;Document de réflexion sur l'action syndicale FTQ)
À mon humble avis,il n'y a pas un travail qui vaille d'hypothéquer ou détruire sa santé tant mentale que physique;il faut donc trouver des moyens afin d'établir de bons climats dans les milieux de travail!
Photo:courtoisie FTQ
Sur la photo,de gauche à droite:Louise Mercier,Carole Gingras,Sylvie Goulet,Marc Simon et Chantal Bélanger
En compagnie de Louise Mercier et de Marc Simon de l'UES800,j'ai assisté à ces journées qui fûrent très instructives.
Nous y avons discuté de la santé mentale au travail et avons échangé les informations,les expériences et les démarches qui ont été faites dans différents milieux de travail.
*La santé mentale:qu'est-ce que c'est?
La santé mentale est tributaire,en bonne partie,des relations qu'une personne entretient avec son entourage.On comprend,dès lors,toute l'importance que revêt le milieu de travail,compte tenu de la proportion importante de temps qu'y passe la majorité des adultes.Non seulement le milieu de travail est-il un endroit de socialisation par excellence,mais le travail lui-même constitue un moyen crucial de réalisation de soi,d'engagement et de valorisation sociale.Malheureusement,le milieu de travail peut également s'avérer une source importante de stress et susciter souffrance et déception:on parle alors de problème de santé mentale ou psychologique liés au travail.
(*Source:Santé et services sociaux Québec)
À la lumière de ces informations,il est clairement établi que la santé mentale au travail joue un rôle très important dans notre vie professionnelle,familiale et sociale.
Tout au long de ces deux journées de réflexion,des membres ont pris la parole au micro afin de poser des questions aux différents intervenants invités ou apporter leurs commentaires et faire part du programme d'aide aux employés (PAE) établi dans leur milieu de travail.
Il est ressorti de ces discussions que,peu importe le milieu de travail,les mêmes problèmes se posent en ce qui a trait à la santé mentale.
Surcharge de travail:
Parfois dû aux contraintes budgétaires,il y a des réductions de personnel,mais la charge de travail demeure la même.Les travailleurs et les travailleuses se voient donc imposer un stress supplémentaire.La peur de perdre son emploi si le travail n'est pas effectué dans les temps prévus,la fatigue qui s'accumule,l'anxiété,l'insomnie,la difficulté de concentration,etc.,sont autant de symptômes physiques,psychologiques ou intellectuels traduisant l'épuisement professionnel pouvant mener à l'incapacité à travailler.
Manque de travail:
Dans d'autres milieux ,c'est le manque de travail qui joue un rôle majeur dans les problèmes de santé mentale.Le nombre des employés reste le même,l'employeur ne voulant pas faire de mises à pied autant que possible.Il y a moins de travail,donc,souvent,les employés se surveillent entre eux,essaient d'en faire plus qu'un autre,etc.Étant donné qu'il y a eu beaucoup de fermetures d'usine,quand la baisse de travail est très marquée...c'est la peur qui s'installe!
Peur de perdre son emploi,peur de ne pas rencontrer ses obligations monétaires,peur du jugement des collègues si la production est moins bonne,etc.
*Il y a plusieurs autres facteurs qui ont également un effet majeur sur la santé mentale:
-le manque d'organisation
-la circulation déficiente de l'information
-la faible reconnaissance
-les relations pauvres ou tendues entre collègues
-etc.
Des facteurs individuels ont également un impact:
-les difficultés personnelles et familiales ainsi que les problèmes financiers ont des effets sur la vie au travail.
(*Source:Santé et services sociaux Québec)
En résumé,je crois qu'il n'est pas faux de dire que personne n'est à l'abri d'un problème de santé mentale.Sous ce terme,nous pouvons y retrouver ces différentes appellations:"burn-out",épuisement professionnel,dépression,crise d'angoisse,détresse psychologique,etc.
*La majorité des personnes souffrant d'un problème de santé mentale en sont victimes à cause de leurs conditions de travail.Les cadences,le bruit,les contraintes de production,les horaires difficiles imposés,l'organisation du travail,la supervision excessive ou son absence,le type de gestion,le cumul des tâches et des responsabilités,les échéanciers serrés,la multiplication et la simultanéité des tâches,l'isolement,les coupures de postes,la violence,etc.,ont des effets néfastes sur la santé psychologique des personnes qui y sont exposées.
(*Source;Document de réflexion sur l'action syndicale FTQ)
À mon humble avis,il n'y a pas un travail qui vaille d'hypothéquer ou détruire sa santé tant mentale que physique;il faut donc trouver des moyens afin d'établir de bons climats dans les milieux de travail!
Photo:courtoisie FTQ
Sur la photo,de gauche à droite:Louise Mercier,Carole Gingras,Sylvie Goulet,Marc Simon et Chantal Bélanger
samedi 4 mai 2013
Suggestion de lecture
J'ai terminé la lecture de ce livre jeudi soir et j'en ai relu des extraits en fin de semaine tellement il m'a touchée.Madame Fontaine est dotée d'un positivisme à toute épreuve et,par son récit,elle nous entraîne dans sa joie de vivre.Tôt ou tard,chacun et chacune d'entre nous,a été ou sera confrontée à une situation pénible à traverser;que ce soit au travail,dans la famille ou dans notre vie personnelle,un jour ou l'autre nous avons été ou serons appelés à choisir de foncer ou à se refermer sur soi-même.
Je vous recommande de lire ce petit livre (155 pages) car il peut vraiment apporter un soutien et des encouragements à qui peut en avoir besoin!
Pour ma part,ma devise a toujours été:"Quand on veut...on peut!"
Bonne lecture!!
Auteure : Johanne Fontaine
Tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir…
Mars 2010, diagnostic de cancer incurable. Johanne Fontaine a l’intime conviction que son histoire et ses anecdotes, bien que différentes des vôtres, se recoupent en relation avec ce qu’elles nous permettent de devenir. Que ce soit un diagnostic médical, la séparation de nos parents, l’alcoolisme d’un père ou d’une mère, le sentiment de rejet ou d’abandon, une injustice, la mort d’un proche, la fin d’une vie de couple, un congédiement, une faillite, un viol, une maladie physique ou mentale, des relations conflictuelles, tous sont autant de drames et de cicatrices qui nous marquent à jamais.
Nous avons le choix de l’attitude à adopter, de lâcher prise et demander de l’aide. Les outils qui s’offrent à nous sont nombreux. Johanne tient à partager ses trucs, pistes de réflexion, suggestions et moyens pour vous aider à traverser des épreuves. On ne sait jamais ce qui va nous aider à les surmonter lorsque tout s’écroule autour de nous.
Alors, HOP LA VIE! Entreprenons ensemble un voyage où l'amour de soi et l'espoir se donnent rendez-vous. (Source:Internet)
Je vous recommande de lire ce petit livre (155 pages) car il peut vraiment apporter un soutien et des encouragements à qui peut en avoir besoin!
Pour ma part,ma devise a toujours été:"Quand on veut...on peut!"
Bonne lecture!!
HOP LA VIE!
Auteure : Johanne Fontaine
Tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir…
Mars 2010, diagnostic de cancer incurable. Johanne Fontaine a l’intime conviction que son histoire et ses anecdotes, bien que différentes des vôtres, se recoupent en relation avec ce qu’elles nous permettent de devenir. Que ce soit un diagnostic médical, la séparation de nos parents, l’alcoolisme d’un père ou d’une mère, le sentiment de rejet ou d’abandon, une injustice, la mort d’un proche, la fin d’une vie de couple, un congédiement, une faillite, un viol, une maladie physique ou mentale, des relations conflictuelles, tous sont autant de drames et de cicatrices qui nous marquent à jamais.
Nous avons le choix de l’attitude à adopter, de lâcher prise et demander de l’aide. Les outils qui s’offrent à nous sont nombreux. Johanne tient à partager ses trucs, pistes de réflexion, suggestions et moyens pour vous aider à traverser des épreuves. On ne sait jamais ce qui va nous aider à les surmonter lorsque tout s’écroule autour de nous.
Alors, HOP LA VIE! Entreprenons ensemble un voyage où l'amour de soi et l'espoir se donnent rendez-vous. (Source:Internet)
mercredi 1 mai 2013
Fête des travailleurs et des travailleuses
2013-05-01 08:00
Nouvelle
Fête internationale des travailleurs et des travailleuses Les centrales syndicales rencontrent la première ministre
Québec, le 1er mai 2013. − Reprenant la tradition, les chefs des trois principales centrales syndicales du Québec rencontrent aujourd’hui la première ministre du Québec à l’occasion de la Fête internationale des travailleurs et des travailleuses. Les leaders syndicaux, Michel Arsenault de la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ), Louise Chabot de la Centrale des syndicats du Québec (CSQ) et Jacques Létourneau de la Confédération des syndicats nationaux (CSN) en profiteront pour faire état des principales préoccupations des travailleurs et des travailleuses du Québec.
Ils affirment que le gouvernement du Québec doit agir sans délai auprès du gouvernement fédéral afin de contrer ses politiques néfastes dans les dossiers de l’assurance-emploi, des Fonds de travailleurs et du projet de loi C-377 portant sur l’obligation des organisations syndicales de fournir des informations financières. Une loi idéologique qui n’a qu’un objectif : aider les employeurs à lutter contre les organisations syndicales. Québec a aussi le devoir d’améliorer la rente de nos retraités et retraitées, et de protéger la santé et la sécurité des travailleurs et travailleuses.« Sur ces deux derniers volets, nous souhaitons que le gouvernement agisse avec diligence et présente des projets de loi porteurs pour les travailleuses et les travailleurs, syndiqués ou non. De plus, le projet de loi no 14, portant, entre autres, sur la francisation des petites entreprises doit prendre en compte les préoccupations des centrales syndicales. »
Ils affirment que le gouvernement du Québec doit agir sans délai auprès du gouvernement fédéral afin de contrer ses politiques néfastes dans les dossiers de l’assurance-emploi, des Fonds de travailleurs et du projet de loi C-377 portant sur l’obligation des organisations syndicales de fournir des informations financières. Une loi idéologique qui n’a qu’un objectif : aider les employeurs à lutter contre les organisations syndicales. Québec a aussi le devoir d’améliorer la rente de nos retraités et retraitées, et de protéger la santé et la sécurité des travailleurs et travailleuses.« Sur ces deux derniers volets, nous souhaitons que le gouvernement agisse avec diligence et présente des projets de loi porteurs pour les travailleuses et les travailleurs, syndiqués ou non. De plus, le projet de loi no 14, portant, entre autres, sur la francisation des petites entreprises doit prendre en compte les préoccupations des centrales syndicales. »
Par ailleurs, les chefs syndicaux invitent encore une fois le gouvernement du Québec à reporter sa course au déficit zéro. La situation économique mondiale étant toujours fragile et, de l’aveu même de la première ministre, les rentrées d’argent n’étant pas au rendez-vous, il serait prudent, voire sage, de reporter l’atteinte de cet objectif. À ce chapitre, Québec devrait s’empresser d’ouvrir le débat avec Ottawa, afin que ce dernier mette en place des mesures efficaces de lutte contre la fuite des capitaux dans les paradis fiscaux. Aucun gouvernement ne peut se permettre de se priver d’une telle source de revenus.
En plus de demander au gouvernement d’abandonner sa taxe santé qui pénalise les plus démunis, les représentants syndicaux ont abordé le dossier de l’aide sociale. Pour lutter efficacement contre la pauvreté, il est essentiel de créer des emplois de qualité dans toutes les régions avec des projets de développement économique et durable, par exemple l’électrification du transport en commun, sans oublier le développement de nos ressources naturelles en y intégrant notamment la deuxième et la troisième transformation. Les chefs syndicaux auraient souhaité une hausse plus substantielle du salaire minimum qui ne permet actuellement pas d’être au-delà du seuil de la pauvreté, le recours accru aux banques alimentaires en est une triste démonstration.
Ce gouvernement doit porter une attention particulière à l’éducation qui doit devenir une des priorités nationales et à la protection de notre système de santé.
« Enfin, cette rencontre du 1er mai avec la première ministre doit être plus qu’un exercice de relations publiques. Cela doit se traduire par des engagements concrets à l’endroit des travailleurs et des travailleuses du Québec », de conclure les leaders syndicaux.
En plus de demander au gouvernement d’abandonner sa taxe santé qui pénalise les plus démunis, les représentants syndicaux ont abordé le dossier de l’aide sociale. Pour lutter efficacement contre la pauvreté, il est essentiel de créer des emplois de qualité dans toutes les régions avec des projets de développement économique et durable, par exemple l’électrification du transport en commun, sans oublier le développement de nos ressources naturelles en y intégrant notamment la deuxième et la troisième transformation. Les chefs syndicaux auraient souhaité une hausse plus substantielle du salaire minimum qui ne permet actuellement pas d’être au-delà du seuil de la pauvreté, le recours accru aux banques alimentaires en est une triste démonstration.
Ce gouvernement doit porter une attention particulière à l’éducation qui doit devenir une des priorités nationales et à la protection de notre système de santé.
« Enfin, cette rencontre du 1er mai avec la première ministre doit être plus qu’un exercice de relations publiques. Cela doit se traduire par des engagements concrets à l’endroit des travailleurs et des travailleuses du Québec », de conclure les leaders syndicaux.
(Source:Site de la FTQ)
lundi 29 avril 2013
29 avril 2013 19:00
Pour en finir avec les «sweatshops»
L'immeuble abritait des ateliers de confection textile, ces sweatshops (ou «ateliers de misère») où s'entassent des ouvriers (majoritairement des jeunes femmes) qui gagnent un salaire de crève-faim (38$ par mois) et travaillent dans des conditions pitoyables.
Selon les derniers rapports, la veille de l'effondrement, quelques employés avaient manifesté leur inquiétude devant de larges fissures apparues dans la structure de l'édifice. Malgré un ordre d'évacuation de la police, les dirigeants ont forcé les 3000 ouvriers à retourner au travail.
On connaît l'histoire. Trop bien même. Toujours au Bangladesh, en novembre dernier, un feu dans une manufacture de vêtements a fait 112 morts. Depuis 2006, les incendies dans les usines de vêtements de ce pays ont fait plus de 700 morts, selon l'organisme Clean Clothes Campaign.
Mais la récente tragédie de Savar nous touche particulièrement au Canada. Pourquoi? Parce que comme la plupart des sweatshops établis dans les pays pauvres, les usines installées dans le Rana Plaza fabriquaient des vêtements pour des grands détaillants occidentaux comme Walmart, The Children's Place, Primark, Benetton et... Loblaws.
L'usine fabriquait en effet des vêtements Joe Fresh (Joe style frais, en français), la marque de Loblaws, un des fleurons du commerce de détail au pays.
Et en moins de temps qu'il n'en faut pour dire le mot «boycott», Loblaws est passé en mode damage control afin de limiter les dégâts. Peu après la tragédie, l'entreprise a confirmé que certains de ses vêtements étaient bel et bien fabriqués dans l'usine qui s'est effondrée. (Remarquez, quand des photos de vos produits sur les lieux du drame apparaissent sur Twitter, il n'y a pas matière à tergiverser...)
Une rencontre d'urgence entre Loblaws et des représentants du Conseil canadien du commerce de détail était prévue lundi afin «d'identifier les solutions qui assureront des conditions de travail sécuritaires aux travailleurs des entreprises avec lesquelles nous faisons affaire» (tiré du site web de Joe Fresh).
Les détaillants comme Loblaws ont-ils raison de s'inquiéter? Certainement.
Avant les années 1990, le fléau des sweatshops était largement ignoré du monde occidental. Puis, en 1996, Charles Kernaghan, directeur de l'Institute for Global Labour and Human Rights, témoigne devant le Congrès américain que les vêtements de la marque créée par l'animatrice de télévision Kathie Lee Gifford (du talk-show Regis and Kathie Lee) et vendue chez Walmart étaient fabriqués par des enfants dans des usines au Honduras.
Imaginez le scandale: comme on peut s'en douter, l'annonce a eu un effet fulgurant.
Et que dire de la campagne de boycott mondiale contre les produits de Nike (aussi accusé d'utiliser des sweatshops partout dans le monde) à la fin des années 1990? Une campagne tellement efficace qu'elle a forcé le géant des articles de sports à se réinventer au cours des 20 années suivantes.
Les consommateurs sont aujourd'hui beaucoup plus au fait des problèmes concernant les ateliers de misère et l'exploitation des enfants dans le monde. Un sondage Ipsos-Reid mené en août 2012 montre que 93% des Canadiens seraient prêts à supporter les compagnies qui garantissent que leurs produits ne sont pas fabriqués par des enfants; 68% des répondants paieraient même ces produits jusqu'à 16% plus cher.
Voilà pourquoi Loblaws ne prend pas les choses à la légère. Par contre, il n'y a pas de solution facile en vue.
La pression des consommateurs est une arme redoutable, mais difficile à mettre en place. De récents exemples montrent qu'elle s'exerce le mieux dans des environnements fermés. Quelques universités américaines ont été forcées de revoir leurs contrats avec des fabricants (non-équitables) de vêtements sportifs après que les étudiants aient fait pression sur la direction. (Voir à ce sujet l'excellent article de Salon.com.)
Oui, la plupart des grands fabricants se sont dotés d'un code d'éthique, mais sont-ils capables d'assurer que leurs sous-traitants en font autant? Ont-ils les moyens d'inspecter les usines? De garantir que chaque maillon de la chaîne de fournisseurs soit irréprochable?
Et nous, consommateurs «ordinaires», comment faire pour s'y retrouver? Observer les étiquettes des vêtements pour en connaître l'origine est une bonne habitude à prendre. Mais faudra-t-il boycotter pour autant tous les vêtements qui viennent du Bangladesh?
Pas évident: d'un côté, on vous dira que d'acheter «made in Bangladesh» revient à encourager le cheap labour et les ateliers de misère.
De l'autre, on vous dira que les emplois, même précaires, créés par les usines de vêtements au Bangladesh contribuent à sortir ses habitants de la pauvreté. Et qu'il vaut mieux gagner 38$ par mois dans les manufactures que 10$ par mois dans les champs.
Notre sens de l'éthique est plus que jamais confronté aux dures réalités du marché économique mondial.
*********
Romain Bédard
Après des études en science politique, Romain Bédard se découvre une passion pour les médias et la communication. De 1991 à 2005, il travaille aux Éditions Infopresse en tant que journaliste, rédacteur en chef et éditeur adjoint. En novembre 2005, il quitte Infopresse pour devenir rédacteur en chef du portail Canoë, où il dirige une équipe de 25 journalistes, blogueurs et vidéojournalistes. Durant quatre ans, il transforme le site en destination incontournable pour l'information. Il devient en 2010 rédacteur en chef de Yahoo! Québec et relève le défi de faire du portail américain un site plus convivial et mieux adapté aux goûts de ses lecteurs québécois. Il tient une chronique hebdomadaire pour MSN Québec depuis février 2013. (Source:Msn actualités)
samedi 27 avril 2013
Manifestation contre la réforme de l'assurance-emploi-J'y étais!
Montréal,ce 27 avril 2013,les travailleurs et travailleuses de toutes les centrales syndicales se sont réunis(es) afin de manifester contre la réforme de l'assurance-emploi.
C'est un grand élan de solidarité qui a réuni tout ce beau monde pour une même cause et un même but...se prononcer contre la réforme de l'assurance-emploi du gouvernement conservateur!
Quelques photos de cette superbe journée et cette magnifique solidarité!
C'est un grand élan de solidarité qui a réuni tout ce beau monde pour une même cause et un même but...se prononcer contre la réforme de l'assurance-emploi du gouvernement conservateur!
Quelques photos de cette superbe journée et cette magnifique solidarité!
Photo prise par Raymond Larcher
Photo prise par moi
Photo prise par moi
Photo courtoisie du site de la FTQ
jeudi 18 avril 2013
C'est un rendez-vous: 27 avril 2013
2013-04-18 08:56
Nouvelle
Réforme de l'assurance-emploiLa coalition s'élargit encore
MONTRÉAL, le 18 avril 2013. Cinq autres organisations ont rejoint la Coalition québécoise contre la réforme de l'assurance-emploi cette semaine. La coalition prépare une grande manifestation nationale, à Montréal, ce 27 avril où sont conviés toutes les citoyennes et les citoyens du Québec.
Lundi, l'Association pour une solidarité syndicale étudiante (ASSÉ), représentant quelque 70 000 étudiantes et étudiants des cégeps et des universités, a annoncé qu'elle joignait sa voix à celles des travailleuses et des travailleurs pour s'opposer au saccage de l'assurance-emploi. Pour l'ASSÉ, cet engagement au sein de la coalition s'inscrit dans sa lutte contre les politiques d'austérité.
La Fédération autonome de l'enseignement (FAE) qui représente 32 000 enseignantes et enseignants de quelque 800 écoles du Québec a fait de même lundi. La FAE a notamment rappelé que toute personne a droit à une protection de son revenu en cas de perte d'emploi et que l'assurance-emploi est fondamentalement un régime d'assurance qui doit offrir une protection aux travailleuses et aux travailleurs contre le risque du chômage.
Mercredi, le Conseil provincial du Québec des métiers de la construction (International) (CPQMC-I) regroupant 45 000 travailleuses et travailleurs de l'industrie de la construction a annoncé qu'il se joignait à son tour à la coalition, soulignant ainsi que les travailleuses et les travailleurs de la construction sont parmi les plus touchés et qu'il faut que la société québécoise s'unisse pour combattre cette réforme imposée par le gouvernement fédéral, et ce, malgré le fait qu'il n'a pas versé un sou à la caisse depuis 1990.
Lundi, l'Association pour une solidarité syndicale étudiante (ASSÉ), représentant quelque 70 000 étudiantes et étudiants des cégeps et des universités, a annoncé qu'elle joignait sa voix à celles des travailleuses et des travailleurs pour s'opposer au saccage de l'assurance-emploi. Pour l'ASSÉ, cet engagement au sein de la coalition s'inscrit dans sa lutte contre les politiques d'austérité.
La Fédération autonome de l'enseignement (FAE) qui représente 32 000 enseignantes et enseignants de quelque 800 écoles du Québec a fait de même lundi. La FAE a notamment rappelé que toute personne a droit à une protection de son revenu en cas de perte d'emploi et que l'assurance-emploi est fondamentalement un régime d'assurance qui doit offrir une protection aux travailleuses et aux travailleurs contre le risque du chômage.
Mercredi, le Conseil provincial du Québec des métiers de la construction (International) (CPQMC-I) regroupant 45 000 travailleuses et travailleurs de l'industrie de la construction a annoncé qu'il se joignait à son tour à la coalition, soulignant ainsi que les travailleuses et les travailleurs de la construction sont parmi les plus touchés et qu'il faut que la société québécoise s'unisse pour combattre cette réforme imposée par le gouvernement fédéral, et ce, malgré le fait qu'il n'a pas versé un sou à la caisse depuis 1990.
De plus, la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec - FIQ représentant plus de 62 000 professionnelles en soins infirmiers et cardiorespiratoires et l'Alliance québécoise des techniciens de l'image et du son (AQTIS) réunissant 4500 pigistes du cinéma et de la télévision ont également joint la coalition cette semaine.
Pour la FIQ, il est clair que la réforme de l'assurance-emploi viendra niveler à la baisse les conditions de travail de l'ensemble des travailleurs, mais surtout des travailleuses qui vivent plus souvent en situation de précarité. Les effets néfastes se feront également sentir sur leur famille et risqueront d'atteindre leur santé physique et mentale.
Pour l'AQTIS, cette réforme non seulement appauvrira les techniciens qui travaillent sur des productions télévisuelles et cinématographiques, mais en les forçant à travailler loin des plateaux, elle met en péril l'existence même de ces industries au Québec.
Transport vers Montréal pour la manifestation
Il reste encore quelques heures à toutes les citoyennes et les citoyens qui le désirent pour s'inscrire au système de transport gratuit vers Montréal afin de participer à la grande manifestation du 27 avril. Des places sont encore disponibles dans toutes les régions du Québec. Pour ce faire, il faut prendre contact rapidement avec une organisation syndicale ou un groupe de soutien aux chômeuses et aux chômeurs actifs dans sa région.
La coalition dévoilera prochainement tous les détails entourant cette grande manifestation qui promet également plusieurs surprises. Le lieu de rassemblement est la place du Canada (au coin des rues René-Lévesque et Peel) et ce, dès midi, ce 27 avril.
À propos de la coalition
La Coalition québécoise contre la réforme de l'assurance-emploi est composée de la Fédération québécoise des municipalités (FQM), de l'Union des municipalités du Québec (UMQ), de la Fédération des commissions scolaires du Québec (FCSQ), de l'Union des producteurs agricoles (UPA), de Solidarité rurale du Québec (SRQ), de la Coalition de l'Est, de la Fédération des femmes du Québec (FFQ), de la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ), de la Confédération des syndicats nationaux (CSN), de la Centrale des syndicats du Québec (CSQ), de la Centrale des syndicats démocratiques (CSD), du Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec (SFPQ), de la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec - FIQ, du Conseil provincial du Québec des métiers de la construction (International) (CPQMC-I), de la Fédération autonome de l'enseignement (FAE), de l'Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux (APTS), du Syndicat des professionnelles et professionnels du gouvernement du Québec (SPGQ), l'Alliance québécoise des techniciens de l'image et du son (AQTIS), de l'Union des artistes (UDA), de la Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ), de la Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ), de l'Association pour une solidarité syndicale étudiante (ASSÉ), du Mouvement autonome et solidaire des sans-emploi (MASSE) et du Conseil national des chômeurs et chômeuses (CNC). Ensemble, ces organisations regroupent plus de 1,3 million de travailleuses et de travailleurs, environ 250 000 étudiantes et étudiants, quelque 43 000 productrices et producteurs agricoles, plus de 1300 municipalités et MRC du Québec, des dizaines d'organisations de développement économique et sociocommunautaires du territoire québécois, telles que des centres locaux de développement (CLD) et des chambres de commerce ainsi que la plupart des groupes de défense des droits des chômeuses et des chômeurs.
Pour la FIQ, il est clair que la réforme de l'assurance-emploi viendra niveler à la baisse les conditions de travail de l'ensemble des travailleurs, mais surtout des travailleuses qui vivent plus souvent en situation de précarité. Les effets néfastes se feront également sentir sur leur famille et risqueront d'atteindre leur santé physique et mentale.
Pour l'AQTIS, cette réforme non seulement appauvrira les techniciens qui travaillent sur des productions télévisuelles et cinématographiques, mais en les forçant à travailler loin des plateaux, elle met en péril l'existence même de ces industries au Québec.
Transport vers Montréal pour la manifestation
Il reste encore quelques heures à toutes les citoyennes et les citoyens qui le désirent pour s'inscrire au système de transport gratuit vers Montréal afin de participer à la grande manifestation du 27 avril. Des places sont encore disponibles dans toutes les régions du Québec. Pour ce faire, il faut prendre contact rapidement avec une organisation syndicale ou un groupe de soutien aux chômeuses et aux chômeurs actifs dans sa région.
La coalition dévoilera prochainement tous les détails entourant cette grande manifestation qui promet également plusieurs surprises. Le lieu de rassemblement est la place du Canada (au coin des rues René-Lévesque et Peel) et ce, dès midi, ce 27 avril.
À propos de la coalition
La Coalition québécoise contre la réforme de l'assurance-emploi est composée de la Fédération québécoise des municipalités (FQM), de l'Union des municipalités du Québec (UMQ), de la Fédération des commissions scolaires du Québec (FCSQ), de l'Union des producteurs agricoles (UPA), de Solidarité rurale du Québec (SRQ), de la Coalition de l'Est, de la Fédération des femmes du Québec (FFQ), de la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ), de la Confédération des syndicats nationaux (CSN), de la Centrale des syndicats du Québec (CSQ), de la Centrale des syndicats démocratiques (CSD), du Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec (SFPQ), de la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec - FIQ, du Conseil provincial du Québec des métiers de la construction (International) (CPQMC-I), de la Fédération autonome de l'enseignement (FAE), de l'Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux (APTS), du Syndicat des professionnelles et professionnels du gouvernement du Québec (SPGQ), l'Alliance québécoise des techniciens de l'image et du son (AQTIS), de l'Union des artistes (UDA), de la Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ), de la Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ), de l'Association pour une solidarité syndicale étudiante (ASSÉ), du Mouvement autonome et solidaire des sans-emploi (MASSE) et du Conseil national des chômeurs et chômeuses (CNC). Ensemble, ces organisations regroupent plus de 1,3 million de travailleuses et de travailleurs, environ 250 000 étudiantes et étudiants, quelque 43 000 productrices et producteurs agricoles, plus de 1300 municipalités et MRC du Québec, des dizaines d'organisations de développement économique et sociocommunautaires du territoire québécois, telles que des centres locaux de développement (CLD) et des chambres de commerce ainsi que la plupart des groupes de défense des droits des chômeuses et des chômeurs.
(Source:Site de la FTQ)
Rapport D'Amours
Actualité | Mercredi 17 avril 2013
Rapport D’Amours : Le parcours des femmes ignoré
Le Conseil du statut de la femme salue la recommandation du comité d’experts sur l’avenir du système de retraite québécois qui touche la mise en place d’une rente longévité. Une telle mesure, si elle était adoptée par le gouvernement, serait bénéfique aux travailleuses en leur assurant, à partir de 75 ans, une rente à prestations déterminées. La planification de leur épargne pour la retraite en serait allégée du fait qu’elles n’auraient plus à assumer seules le risque associé à leur longévité puisqu’il serait partagé avec l’ensemble de la population active.On sait que les travailleuses ont une espérance de vie supérieure à celle de leurs homologues masculins : elles seraient donc plus nombreuses à profiter de cette rente. Le Conseil s’en réjouit. Il déplore cependant que la rente longévité ne tienne pas compte de la particularité du parcours féminin sur le marché du travail qui fait que plusieurs interrompent leur carrière pour avoir des enfants et en prendre soin, ou encore parce qu’elles doivent prendre une retraite hâtive pour avoir soin d’un parent en perte d’autonomie. Ces retraitées devraient alors combler par leur épargne personnelle une part plus importante du revenu de remplacement.
(Source:Conseil du statut de la femme)
Cancer du sein
Cancer du sein : importante découverte à l'IRCM
Des scientifiques montréalais ont identifié une cible potentielle pour freiner la progression des métastases, la principale cause de décès chez les personnes atteintes du cancer du sein. Il s'agit de la découverte d'une équipe de chercheurs à l'IRCM, dirigée par le Dr Jean-François Côté, professeur à la Faculté de médecine de l'UdeM, qui sera publiée en ligne cette semaine par la revue scientifique Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS). L'équipe du Dr Côté a identifié la protéine DOCK1 comme étant une cible potentielle pour freiner la progression des métastases chez les personnes atteintes du cancer du sein, le cancer le plus répandu chez la femme.Le laboratoire du Dr Côté est intéressé par la métastase, soit la propagation du cancer d'un organe (ou d'une partie d'un organe) vers un autre. Près de 90 % des décès de patients atteints du cancer sont attribuables aux métastases, ce qui explique l'importance de comprendre les mécanismes moléculaires et cellulaires à la base de ce processus néfaste.
« Malgré les percées importantes dans le traitement du cancer du sein, peu de mécanismes sont connus pour expliquer la progression des métastases. Nous cherchons donc à identifier les protéines qui régulent le processus de métastase afin que de nouveaux agents puissent être développés et combinés aux traitements actuels » a dit le Dr Côté, directeur de l'unité de recherche sur l'organisation du cytosquelette et la migration cellulaire à l'IRCM.
Deux principaux sous-types de cancer du sein, soit les HER2+ et les Basal, ont tendance à être métastatiques et récurrents et, ultimement, sont associés à un faible taux de survie. Les recherches à l'IRCM ont été menées sur le type HER2+ (récepteur 2 du facteur de croissance épidermique humain), qui représente environ 25 % des cas de cancer du sein. Les tumeurs HER2 positives tendent à se développer et à se propager plus rapidement que les autres types de tumeurs.
« En étudiant un modèle génétique chez la souris représentant le cancer du sein HER2+, nous avons identifié la protéine DOCK1 comme étant un régulateur important des métastases. Lorsque nous avons éliminé cette protéine chez les souris, nos résultats ont démontré une diminution considérable des métastases aux poumons. Nous avons aussi découvert que la protéine DOCK1 contribue à la croissance des tumeurs » a expliqué Mélanie Laurin, étudiante au doctorat dans le laboratoire du Dr Côté et première auteure de l'étude.
« Afin de démontrer une corrélation entre DOCK1 et le pronostic du cancer du sein, nous avons réalisé une analyse de plusieurs bases de données d'expression génique de patientes. Nous avons effectivement découvert qu'une présence élevée de DOCK1 chez les personnes atteintes des cancers du sein HER2+ ou Basal est associée à un plus faible pronostic, soit la réapparition de la maladie » a ajouté le Dr Benjamin Haibe-Kains, chercheur à l'IRCM qui a collaboré avec l'équipe du Dr Côté.
« Nos travaux ont défini une nouvelle molécule essentielle à la progression du cancer du sein jusqu'au stade de la métastase et ont permis d'identifier d'autres nouveaux marqueurs qui pourraient devenir des cibles potentielles pour bloquer la progression des métastases. Nous avons aussi démontré qu'un inhibiteur chimique de la protéine DOCK1, développé par notre collaborateur au Japon, le Dr Yoshinori Fukui, bloque la migration des cellules cancéreuses. Ces résultats pourraient éventuellement mener au développement de médicaments qui limiteraient la propagation des cancers du sein métastatiques et qui pourraient ainsi améliorer le pronostic des personnes atteintes » a conclu le Dr Côté.
« Nous sommes fiers de financer cette recherche : les résultats sont une percée pour mieux comprendre comment arrêter les métastases, responsables de la plupart des morts par cancer du sein » a souligné Melody Enguix, conseillère en communication scientifique de la Société canadienne du cancer.
Source : IRCM.
Des scientifiques montréalais ont identifié une cible potentielle pour freiner la progression des métastases, la principale cause de décès chez les personnes atteintes du cancer du sein. Il s'agit de la découverte d'une équipe de chercheurs à l'IRCM, dirigée par le Dr Jean-François Côté, professeur à la Faculté de médecine de l'UdeM, qui sera publiée en ligne cette semaine par la revue scientifique Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS). L'équipe du Dr Côté a identifié la protéine DOCK1 comme étant une cible potentielle pour freiner la progression des métastases chez les personnes atteintes du cancer du sein, le cancer le plus répandu chez la femme.Le laboratoire du Dr Côté est intéressé par la métastase, soit la propagation du cancer d'un organe (ou d'une partie d'un organe) vers un autre. Près de 90 % des décès de patients atteints du cancer sont attribuables aux métastases, ce qui explique l'importance de comprendre les mécanismes moléculaires et cellulaires à la base de ce processus néfaste.
« Malgré les percées importantes dans le traitement du cancer du sein, peu de mécanismes sont connus pour expliquer la progression des métastases. Nous cherchons donc à identifier les protéines qui régulent le processus de métastase afin que de nouveaux agents puissent être développés et combinés aux traitements actuels » a dit le Dr Côté, directeur de l'unité de recherche sur l'organisation du cytosquelette et la migration cellulaire à l'IRCM.
Deux principaux sous-types de cancer du sein, soit les HER2+ et les Basal, ont tendance à être métastatiques et récurrents et, ultimement, sont associés à un faible taux de survie. Les recherches à l'IRCM ont été menées sur le type HER2+ (récepteur 2 du facteur de croissance épidermique humain), qui représente environ 25 % des cas de cancer du sein. Les tumeurs HER2 positives tendent à se développer et à se propager plus rapidement que les autres types de tumeurs.
« En étudiant un modèle génétique chez la souris représentant le cancer du sein HER2+, nous avons identifié la protéine DOCK1 comme étant un régulateur important des métastases. Lorsque nous avons éliminé cette protéine chez les souris, nos résultats ont démontré une diminution considérable des métastases aux poumons. Nous avons aussi découvert que la protéine DOCK1 contribue à la croissance des tumeurs » a expliqué Mélanie Laurin, étudiante au doctorat dans le laboratoire du Dr Côté et première auteure de l'étude.
« Afin de démontrer une corrélation entre DOCK1 et le pronostic du cancer du sein, nous avons réalisé une analyse de plusieurs bases de données d'expression génique de patientes. Nous avons effectivement découvert qu'une présence élevée de DOCK1 chez les personnes atteintes des cancers du sein HER2+ ou Basal est associée à un plus faible pronostic, soit la réapparition de la maladie » a ajouté le Dr Benjamin Haibe-Kains, chercheur à l'IRCM qui a collaboré avec l'équipe du Dr Côté.
« Nos travaux ont défini une nouvelle molécule essentielle à la progression du cancer du sein jusqu'au stade de la métastase et ont permis d'identifier d'autres nouveaux marqueurs qui pourraient devenir des cibles potentielles pour bloquer la progression des métastases. Nous avons aussi démontré qu'un inhibiteur chimique de la protéine DOCK1, développé par notre collaborateur au Japon, le Dr Yoshinori Fukui, bloque la migration des cellules cancéreuses. Ces résultats pourraient éventuellement mener au développement de médicaments qui limiteraient la propagation des cancers du sein métastatiques et qui pourraient ainsi améliorer le pronostic des personnes atteintes » a conclu le Dr Côté.
« Nous sommes fiers de financer cette recherche : les résultats sont une percée pour mieux comprendre comment arrêter les métastases, responsables de la plupart des morts par cancer du sein » a souligné Melody Enguix, conseillère en communication scientifique de la Société canadienne du cancer.
Source : IRCM.
Réforme de l'assurance-emploi
Réforme de l'assurance emploi : Encore plus de précarité et de pauvreté pour les femmes
MONTRÉAL, le 17 avril 2013 /CNW Telbec/ - La Fédération des femmes du Québec (FFQ), le Conseil d'intervention pour l'accès des femmes au travail (CIAFT), Au bas de l'échelle, le Réseau des Tables régionales des groupes de femmes du Québec et Action travail des femmes unissent leur voix pour dénoncer la réforme de l'assurance-emploi et en demander le retrait. « Cette réforme, qui est censée jumeler les travailleurs aux emplois disponibles, risque plutôt de jumeler encore davantage les femmes à la précarité et à la pauvreté » , objecte la présidente de la FFQ, Alexa Conradi.
Le CIAFT
Selon le CIAFT, la réforme aggrave les effets discriminatoires du régime existant et place les femmes devant un cercle vicieux. « Alors que la réforme des années '90 a fait apparaître un écart dans le taux de couverture entre les hommes et les femmes (seulement 66,1 % des chômeurs y ont désormais accès et seulement 54,7 % pour les femmes), la présente réforme touche particulièrement les travailleuses et les travailleurs à statut précaire et à bas salaire où les femmes sont surreprésentées, » s'inquiète Nathalie Goulet, directrice du CIAFT. Les travailleuses à statut précaire dans le milieu de l'enseignement, le milieu communautaire, l'horticulture, les ventes, l'hôtellerie, la culture, la transformation des aliments en seront particulièrement affectées.
Au bas de l'échelle
La réforme forcera les chômeuses et les chômeurs occasionnels et fréquents à accepter des conditions de travail à la baisse si ces derniers ne trouvent pas un emploi rapidement. « En contraignant les femmes qui occupent déjà des emplois précaires à faible revenu à accepter des emplois encore moins bien payés, le gouvernement renforce leur confinement dans des ghettos d'emploi mal rémunérés, instables et trop souvent temporaires » , de dénoncer Carole Henry de l'organisme Au bas de l'échelle.
Réseau des tables régionales des groupes de femmes du Québec
Dans les régions où l'économie repose en majorité sur le travail dans les secteurs traditionnellement masculins et où peu d'emplois réguliers existent dans les secteurs à prédominance féminine, on craint carrément le retrait des femmes du marché du travail. « Le taux d'emploi des femmes dans certaines régions est déjà plus bas qu'ailleurs dans la province. Entre choisir un emploi à temps partiel au salaire et aux conditions moindres et à une distance déraisonnable pour concilier famille et emploi, bien des femmes vont choisir de se retirer complètement du travail, aux dépens de leur autonomie économique actuelle et future» , s'inquiète Joane Blais, présidente du Réseau des tables régionales des groupes de femmes du Québec. « Dans les régions où l'économie est saisonnière (l'hiver étant peu propice à l'affluence touristique ou à la pêche au homard), cette réforme vient mettre en péril l'organisation du travail voire la survie de certaines régions, ce qui ne peut qu'accentuer la pauvreté que vivent déjà beaucoup trop de femmes » d'ajouter Marie-Thérèse Forest de la Table de concertation des groupes de femmes de la Gaspésie-et-des-Îles-de la Madeleine.
Action travail des femmes
«Les femmes qui travaillent dans les secteurs traditionnellement masculins vont être particulièrement pénalisées. Prenons l'exemple des femmes dans la construction, emplois considérés comme saisonniers, les modifications à l'assurance-emploi, risquent d'exclure la présence des femmes dans ce secteur, déjà très difficile d'accès! La réduction du temps de recherche d'emploi dans leur domaine cantonnera les femmes à des statuts d'apprentis ou annulera leurs chances de maintenir leurs cartes de compétences et donc d'exercer leur métier. En tant que chômeuses plus fréquentes, elles se verront exclues de ces réseaux masculins vers des emplois moins bien rémunérés», décrie Katia Atif d'Action travail des femmes.
La Coalition québécoise contre la réforme de l'assurance-emploi
Pour sa part, Louise Chabot, présidente de la Centrale des syndicats du Québec et porte-parole de la Coalition québécoise contre la réforme de l'assurance-emploi dont fait partie la FFQ, déclare : « La réforme de l'assurance-emploi renvoie les femmes dans l'insécurité économique ce qui est tout le contraire du droit des femmes à l'égalité. Cette réforme doit être suspendue afin de mener des études d'impact et de mener une consultation auprès de la population. » La population est d'ailleurs invitée à participer à une manifestation d'envergure à Montréal, le 27 avril, dès midi à la Place du Canada.
SOURCE : Coalition québécoise contre la réforme de l'assurance-emploi
Renseignements :
Coalition québécoise contre la réforme de l'assurance-emploi : Claude Girard 514 237-4432
Fédération des femmes du Québec : Nastasia Deleville, 514-876-0166 poste 1506 et 514-717-4847
Le CIAFT
Selon le CIAFT, la réforme aggrave les effets discriminatoires du régime existant et place les femmes devant un cercle vicieux. « Alors que la réforme des années '90 a fait apparaître un écart dans le taux de couverture entre les hommes et les femmes (seulement 66,1 % des chômeurs y ont désormais accès et seulement 54,7 % pour les femmes), la présente réforme touche particulièrement les travailleuses et les travailleurs à statut précaire et à bas salaire où les femmes sont surreprésentées, » s'inquiète Nathalie Goulet, directrice du CIAFT. Les travailleuses à statut précaire dans le milieu de l'enseignement, le milieu communautaire, l'horticulture, les ventes, l'hôtellerie, la culture, la transformation des aliments en seront particulièrement affectées.
Au bas de l'échelle
La réforme forcera les chômeuses et les chômeurs occasionnels et fréquents à accepter des conditions de travail à la baisse si ces derniers ne trouvent pas un emploi rapidement. « En contraignant les femmes qui occupent déjà des emplois précaires à faible revenu à accepter des emplois encore moins bien payés, le gouvernement renforce leur confinement dans des ghettos d'emploi mal rémunérés, instables et trop souvent temporaires » , de dénoncer Carole Henry de l'organisme Au bas de l'échelle.
Réseau des tables régionales des groupes de femmes du Québec
Dans les régions où l'économie repose en majorité sur le travail dans les secteurs traditionnellement masculins et où peu d'emplois réguliers existent dans les secteurs à prédominance féminine, on craint carrément le retrait des femmes du marché du travail. « Le taux d'emploi des femmes dans certaines régions est déjà plus bas qu'ailleurs dans la province. Entre choisir un emploi à temps partiel au salaire et aux conditions moindres et à une distance déraisonnable pour concilier famille et emploi, bien des femmes vont choisir de se retirer complètement du travail, aux dépens de leur autonomie économique actuelle et future» , s'inquiète Joane Blais, présidente du Réseau des tables régionales des groupes de femmes du Québec. « Dans les régions où l'économie est saisonnière (l'hiver étant peu propice à l'affluence touristique ou à la pêche au homard), cette réforme vient mettre en péril l'organisation du travail voire la survie de certaines régions, ce qui ne peut qu'accentuer la pauvreté que vivent déjà beaucoup trop de femmes » d'ajouter Marie-Thérèse Forest de la Table de concertation des groupes de femmes de la Gaspésie-et-des-Îles-de la Madeleine.
Action travail des femmes
«Les femmes qui travaillent dans les secteurs traditionnellement masculins vont être particulièrement pénalisées. Prenons l'exemple des femmes dans la construction, emplois considérés comme saisonniers, les modifications à l'assurance-emploi, risquent d'exclure la présence des femmes dans ce secteur, déjà très difficile d'accès! La réduction du temps de recherche d'emploi dans leur domaine cantonnera les femmes à des statuts d'apprentis ou annulera leurs chances de maintenir leurs cartes de compétences et donc d'exercer leur métier. En tant que chômeuses plus fréquentes, elles se verront exclues de ces réseaux masculins vers des emplois moins bien rémunérés», décrie Katia Atif d'Action travail des femmes.
La Coalition québécoise contre la réforme de l'assurance-emploi
Pour sa part, Louise Chabot, présidente de la Centrale des syndicats du Québec et porte-parole de la Coalition québécoise contre la réforme de l'assurance-emploi dont fait partie la FFQ, déclare : « La réforme de l'assurance-emploi renvoie les femmes dans l'insécurité économique ce qui est tout le contraire du droit des femmes à l'égalité. Cette réforme doit être suspendue afin de mener des études d'impact et de mener une consultation auprès de la population. » La population est d'ailleurs invitée à participer à une manifestation d'envergure à Montréal, le 27 avril, dès midi à la Place du Canada.
SOURCE : Coalition québécoise contre la réforme de l'assurance-emploi
Renseignements :
Coalition québécoise contre la réforme de l'assurance-emploi : Claude Girard 514 237-4432
Fédération des femmes du Québec : Nastasia Deleville, 514-876-0166 poste 1506 et 514-717-4847
mercredi 10 avril 2013
Paru dans le Journal De Montréal
Réforme | Harper
Plus d’aînés pauvres avec la réforme de la vieillesse
Denise Proulx / Agence QMI
Publié le: | Mise à jour:
Photo Fotolia
En reportant l’âge d’admissibilité aux prestations de la Sécurité de la Vieillesse et du Supplément de revenu garanti de 65 à 67 ans, le gouvernement Harper imposera une vie de pauvreté à un nombre élevé d’aînés. Et ce sera surtout des femmes qui en subiront les conséquences.
La réforme proposée par Ottawa fera grimper le nombre d’individus sous le taux de faible revenu de 6 % à 17 %, affirment des chercheurs du Centre interuniversitaire de recherche en analyse des organisations (CIRANO), dans une étude intitulée «Réformer la sécurité de la vieillesse».
«Nos observations sont présentées pour faire réfléchir sur la question. Le système a ciblé les personnes à faible revenu», a mentionné le professeur Jean-Yves Duclos, co-signataire de l’étude avec Nicholas –James Clavet, Bernard Fortin et Steeve Marchand.
Le gouvernement fédéral a justifié ces modifications qui s’appliqueront graduellement entre 2023 et 2029, par la nécessité d’assurer la viabilité du système public de revenus de la retraite, alors que les baby-boomers vieillissants puiseront massivement dans les revenus de l’État.
En modifiant l’âge d’admissibilité aux prestations de la sécurité de la vieillesse, le gouvernement fédéral enverra ainsi davantage de personnes âgées sous la responsabilité de leur gouvernement provincial qui devront verser plus de prestations d’aide sociale. En fait, une fois la reforme achevée, le gouvernement canadien pourrait réaliser des économies de 6,9 milliards $ par année, alors que les provinces subiront des pertes de revenus d’impôts de plus de 450 millions $ par année et verront augmenter les dépenses de l’aide sociale de 164 millions $ en 2030.
«Le problème principal de cette réforme est qu’elle s’attaque de manière disproportionnée aux gens les plus pauvres et qu’elle aura un effet moins fort chez les gens aisés, car souvent ils ne touchent pas les prestations de vieillesse et de supplément de revenu», a poursuivi le professeur en économie.
Des alternatives plus équitables
Les auteurs de l’étude estiment que le gouvernement fédéral pourrait utiliser des scénarios alternatifs qui résulteraient tout autant en des économies pour les finances publiques, sans attaquer de front les aînés les plus démunis.
L’une de ces hypothèses consiste à diminuer le seuil de remboursement de la sécurité du revenu qui ne s’applique actuellement que lorsque le revenu net dépasse 69,562 $. Les chercheurs du CIRANO suggèrent que ce seuil chute à 34 562 $ pour que débute un remboursement partiel de la Sécurité de vieillesse. Ainsi, le gouvernement fédéral pourrait récupérer 9,2 milliards $. En incluant les pertes de revenus tirés des impôts fédéral et provincial, le montant global récupéré deviendrait semblable à celui de la réforme annoncée.
La seconde alternative serait de diminuer de manière égale les prestations de la sécurité de vieillesse pour tous les individus admissibles de 900 $. Les aînés paieraient cependant moins d’impôts, ce qui aurait un impact mineur sur l’augmentation des personnes affectées.
Enfin, le dernier scénario consisterait à verser de manière progressive le montant de la sécurité de vieillesse d’année en année.
«L’individu de 65 ans recevait donc le sixième de ses prestations normales. À chaque année suivante, ses prestations augmenteraient d’un sixième de ses prestations normales, pour atteindre les pleines prestations à 70 ans», suggèrent les auteurs de l’étude.
La réforme proposée par Ottawa fera grimper le nombre d’individus sous le taux de faible revenu de 6 % à 17 %, affirment des chercheurs du Centre interuniversitaire de recherche en analyse des organisations (CIRANO), dans une étude intitulée «Réformer la sécurité de la vieillesse».
«Nos observations sont présentées pour faire réfléchir sur la question. Le système a ciblé les personnes à faible revenu», a mentionné le professeur Jean-Yves Duclos, co-signataire de l’étude avec Nicholas –James Clavet, Bernard Fortin et Steeve Marchand.
Le gouvernement fédéral a justifié ces modifications qui s’appliqueront graduellement entre 2023 et 2029, par la nécessité d’assurer la viabilité du système public de revenus de la retraite, alors que les baby-boomers vieillissants puiseront massivement dans les revenus de l’État.
En modifiant l’âge d’admissibilité aux prestations de la sécurité de la vieillesse, le gouvernement fédéral enverra ainsi davantage de personnes âgées sous la responsabilité de leur gouvernement provincial qui devront verser plus de prestations d’aide sociale. En fait, une fois la reforme achevée, le gouvernement canadien pourrait réaliser des économies de 6,9 milliards $ par année, alors que les provinces subiront des pertes de revenus d’impôts de plus de 450 millions $ par année et verront augmenter les dépenses de l’aide sociale de 164 millions $ en 2030.
«Le problème principal de cette réforme est qu’elle s’attaque de manière disproportionnée aux gens les plus pauvres et qu’elle aura un effet moins fort chez les gens aisés, car souvent ils ne touchent pas les prestations de vieillesse et de supplément de revenu», a poursuivi le professeur en économie.
Des alternatives plus équitables
Les auteurs de l’étude estiment que le gouvernement fédéral pourrait utiliser des scénarios alternatifs qui résulteraient tout autant en des économies pour les finances publiques, sans attaquer de front les aînés les plus démunis.
L’une de ces hypothèses consiste à diminuer le seuil de remboursement de la sécurité du revenu qui ne s’applique actuellement que lorsque le revenu net dépasse 69,562 $. Les chercheurs du CIRANO suggèrent que ce seuil chute à 34 562 $ pour que débute un remboursement partiel de la Sécurité de vieillesse. Ainsi, le gouvernement fédéral pourrait récupérer 9,2 milliards $. En incluant les pertes de revenus tirés des impôts fédéral et provincial, le montant global récupéré deviendrait semblable à celui de la réforme annoncée.
La seconde alternative serait de diminuer de manière égale les prestations de la sécurité de vieillesse pour tous les individus admissibles de 900 $. Les aînés paieraient cependant moins d’impôts, ce qui aurait un impact mineur sur l’augmentation des personnes affectées.
Enfin, le dernier scénario consisterait à verser de manière progressive le montant de la sécurité de vieillesse d’année en année.
«L’individu de 65 ans recevait donc le sixième de ses prestations normales. À chaque année suivante, ses prestations augmenteraient d’un sixième de ses prestations normales, pour atteindre les pleines prestations à 70 ans», suggèrent les auteurs de l’étude.
lundi 8 avril 2013
Nouvelle
Dérapages à l’assurance-emploi
Il faut mettre fin immédiatement à la politique des quotas
Montréal, le 8 avril 2013. − La Coalition québécoise contre la réforme de l’assurance-emploi demande au gouvernement Harper de mettre fin immédiatement à sa politique de quotas de réduction des prestations imposés aux employé-es de Service Canada. Les premières victimes de cette politique sont des travailleuses et des travailleurs honnêtes qui ont droit à un service pour lequel ils ont cotisé.
Cette politique exerce une pression indue sur des fonctionnaires qui peinent déjà à répondre à la demande, alors que plusieurs chômeuses et chômeurs doivent attendre des semaines, voire des mois, avant de recevoir leur premier chèque de chômage. Pour la coalition, il n’est pas étonnant qu’une telle politique ait comme effet pervers que ceux-ci prennent des décisions complètement déraisonnables, comme en fait état ce matin le quotidienLe Devoir.
La coalition dénonce depuis des mois l’approche idéologique des conservateurs dans le dossier de l’assurance-emploi. À les entendre, les chômeuses et les chômeurs seraient responsables de leur situation, ils auraient choisi ce « mode de vie ». Pourtant, moins d’une personne sans emploi sur deux a accès à des prestations dans le présent régime et moins d’un prestataire sur trois y a recours pour la période maximale. Les travailleuses et les travailleurs qui ont recours à l’assurance-emploi reçoivent des prestations pour une durée moyenne de 20 semaines, et ce, en période de crise économique. C’est dire qu’ils mettent moins de cinq mois pour se trouver un nouvel emploi. La réalité n’a absolument rien à voir avec le portrait d’« abuseurs du système »que tentent de brosser les conservateurs.
Cette politique exerce une pression indue sur des fonctionnaires qui peinent déjà à répondre à la demande, alors que plusieurs chômeuses et chômeurs doivent attendre des semaines, voire des mois, avant de recevoir leur premier chèque de chômage. Pour la coalition, il n’est pas étonnant qu’une telle politique ait comme effet pervers que ceux-ci prennent des décisions complètement déraisonnables, comme en fait état ce matin le quotidienLe Devoir.
La coalition dénonce depuis des mois l’approche idéologique des conservateurs dans le dossier de l’assurance-emploi. À les entendre, les chômeuses et les chômeurs seraient responsables de leur situation, ils auraient choisi ce « mode de vie ». Pourtant, moins d’une personne sans emploi sur deux a accès à des prestations dans le présent régime et moins d’un prestataire sur trois y a recours pour la période maximale. Les travailleuses et les travailleurs qui ont recours à l’assurance-emploi reçoivent des prestations pour une durée moyenne de 20 semaines, et ce, en période de crise économique. C’est dire qu’ils mettent moins de cinq mois pour se trouver un nouvel emploi. La réalité n’a absolument rien à voir avec le portrait d’« abuseurs du système »que tentent de brosser les conservateurs.
Enfin, doit-on rappeler que l’assurance-emploi est financée exclusivement par les cotisations des salarié-es et de leurs employeurs ? Le gouvernement n’y verse plus un sou depuis 1990. Il s’est toutefois permis de détourner quelque 57 milliards de dollars de la caisse pour financer d’autres priorités, un geste dont la légalité est toujours contestée devant les tribunaux. Et dans la foulée de son dernier budget, le gouvernement a annoncé que la caisse engendrerait de nouveaux surplus dès cette année.
Mobilisation
Par ailleurs, la coalition poursuit sa mobilisation afin d’obtenir un changement de cap du gouvernement. Des manifestations se tiendront partout au Québec cette semaine, notamment à Percé aujourd’hui même. De plus, une manifestation nationale est organisée le 27 avril prochain dans les rues de Montréal.
À propos de la coalition
La Coalition québécoise contre la réforme de l'assurance-emploi est composée de la Fédération québécoise des municipalités (FQM), de l'Union des municipalités du Québec (UMQ), de l'Union des producteurs agricoles (UPA), de Solidarité rurale du Québec (SRQ), de la Coalition de l'Est, de la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ), de la Confédération des syndicats nationaux (CSN), de la Centrale des syndicats du Québec (CSQ), de la Centrale des syndicats démocratiques (CSD), du Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec (SFPQ), de l'Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux (APTS), du Syndicat des professionnelles et professionnels du gouvernement du Québec (SPGQ) de l'Union des artistes (UDA), de la Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ), de la Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ), du Mouvement autonome et solidaire des sans-emploi (MASSE) et du Conseil national des chômeurs et chômeuses (CNC). Ensemble, ces organisations regroupent plus de 1,2 million de salarié-es, 200 000 étudiantes et étudiants, quelque 43 000 productrices et producteurs agricoles, plus de 1300 municipalités et MRC du Québec, des dizaines d'organisations de développement économique et sociocommunautaires du territoire québécois, telles que des centres locaux de développement (CLD) et des chambres de commerce ainsi que la plupart des groupes de défense des droits des chômeuses et des chômeurs.
Mobilisation
Par ailleurs, la coalition poursuit sa mobilisation afin d’obtenir un changement de cap du gouvernement. Des manifestations se tiendront partout au Québec cette semaine, notamment à Percé aujourd’hui même. De plus, une manifestation nationale est organisée le 27 avril prochain dans les rues de Montréal.
À propos de la coalition
La Coalition québécoise contre la réforme de l'assurance-emploi est composée de la Fédération québécoise des municipalités (FQM), de l'Union des municipalités du Québec (UMQ), de l'Union des producteurs agricoles (UPA), de Solidarité rurale du Québec (SRQ), de la Coalition de l'Est, de la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ), de la Confédération des syndicats nationaux (CSN), de la Centrale des syndicats du Québec (CSQ), de la Centrale des syndicats démocratiques (CSD), du Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec (SFPQ), de l'Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux (APTS), du Syndicat des professionnelles et professionnels du gouvernement du Québec (SPGQ) de l'Union des artistes (UDA), de la Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ), de la Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ), du Mouvement autonome et solidaire des sans-emploi (MASSE) et du Conseil national des chômeurs et chômeuses (CNC). Ensemble, ces organisations regroupent plus de 1,2 million de salarié-es, 200 000 étudiantes et étudiants, quelque 43 000 productrices et producteurs agricoles, plus de 1300 municipalités et MRC du Québec, des dizaines d'organisations de développement économique et sociocommunautaires du territoire québécois, telles que des centres locaux de développement (CLD) et des chambres de commerce ainsi que la plupart des groupes de défense des droits des chômeuses et des chômeurs.
(Source: Site de la FTQ)
Une grande militante
La militante Madeleine Parent s'éteint
«Une volonté de fer et un collier de perles»
Madeleine Parent a incarné le pouls de la classe ouvrière avant de devenir l’une des consciences les plus avisées du féminisme québécois. Une femme de tête et de cœur, en avance sur son temps, qui aura milité bien au-delà de la retraite en jetant des ponts entre les communautés francophones, anglophones, allophones et autochtones, avant de s’éteindre dans la nuit d’hier à aujourd’hui des suites d’une longue maladie, à l’âge de 93 ans.
Encore ces dernières années, on avait vu la militante infatigable, frêle, mais droite, marcher pour la paix et les droits des femmes, des réfugiés, des minorités et des oppressés. Régulièrement, on l’avait aussi lue ou entendue sur diverses tribunes. De sa plume incisive, il lui arrivait encore de protester contre des lois qu’elle jugeait injustes. Tout cela sans jamais se démonter, comme au temps où elle s’activait dans les syndicats.
«Chaque lutte syndicale enseigne au travailleur comment se battre. Rien n’est jamais complètement perdu», aimait à répéter cette femme de principe née à Montréal en juin 1918.
À la défense des ouvriers du textile
Au sortir de l’université, Madeleine trouve un premier emploi dans le mouvement syndical. En 1943, elle rencontre Kent Rowley. Madeleine découvre en lui le «camarade idéal» selon les mots d’Andrée Lévesque qui, dans son ouvrage Madeleine Parent, militante, le décrit comme un homme dynamique, réfléchi et énergique, à l’écoute des travailleurs. Kent deviendra le grand amour de Madeleine.
À ses côtés, Madeleine n’hésite pas à monter au front, défendant particulièrement les ouvriers du textile, et s’attirant les foudres de Maurice Duplessis qui la fait arrêter une première fois, en 1946, pendant la grève de l’usine de Dominion Textile à Valleyfield.
Tous ses combats, elle les mène avec passion, mais aussi mesure et respect. «Une volonté de fer et un collier de perles», résume Rick Salutin. «Après une nuit de négociation, c’était habituellement les avocats qui avaient l’air abattus et épuisés alors qu’elle paraissait toute fraîche, calme, coiffée, avec son collier de perles, continuant de se battre pour chaque principe.»
Les droits des femmes lui tiennent à cœur et elle participera notamment à la création, à Ottawa, du Comité d’action pour le statut de la femme, où elle siégera tout au long des années 70.
La syndicaliste infatigable prend sa retraite en 1983. De retour au Québec, sans mari et sans enfants, Madeleine occupe son temps et ses énergies à défendre les idéaux qui lui tiennent à cœur. Très active, on la voit à la Fédération des femmes du Québec, à Alternatives, au Centre des travailleurs immigrants, à la Ligue des droits et des libertés et dans les associations d’appui aux femmes autochtones, à mobilité réduite ou issues des communautés culturelles.
Ces derniers mois, la maladie avait finalement eu raison de son énergie hors du commun. Alitée depuis quelques années, elle avait vu son état se détériorer graduellement jusqu’à ce que la mort l’emporte, entraînant la perte d’une autre figure emblématique du syndicalisme québécois...
(Source:Le Devoir)
Encore ces dernières années, on avait vu la militante infatigable, frêle, mais droite, marcher pour la paix et les droits des femmes, des réfugiés, des minorités et des oppressés. Régulièrement, on l’avait aussi lue ou entendue sur diverses tribunes. De sa plume incisive, il lui arrivait encore de protester contre des lois qu’elle jugeait injustes. Tout cela sans jamais se démonter, comme au temps où elle s’activait dans les syndicats.
«Chaque lutte syndicale enseigne au travailleur comment se battre. Rien n’est jamais complètement perdu», aimait à répéter cette femme de principe née à Montréal en juin 1918.
À la défense des ouvriers du textile
Au sortir de l’université, Madeleine trouve un premier emploi dans le mouvement syndical. En 1943, elle rencontre Kent Rowley. Madeleine découvre en lui le «camarade idéal» selon les mots d’Andrée Lévesque qui, dans son ouvrage Madeleine Parent, militante, le décrit comme un homme dynamique, réfléchi et énergique, à l’écoute des travailleurs. Kent deviendra le grand amour de Madeleine.
À ses côtés, Madeleine n’hésite pas à monter au front, défendant particulièrement les ouvriers du textile, et s’attirant les foudres de Maurice Duplessis qui la fait arrêter une première fois, en 1946, pendant la grève de l’usine de Dominion Textile à Valleyfield.
Tous ses combats, elle les mène avec passion, mais aussi mesure et respect. «Une volonté de fer et un collier de perles», résume Rick Salutin. «Après une nuit de négociation, c’était habituellement les avocats qui avaient l’air abattus et épuisés alors qu’elle paraissait toute fraîche, calme, coiffée, avec son collier de perles, continuant de se battre pour chaque principe.»
Les droits des femmes lui tiennent à cœur et elle participera notamment à la création, à Ottawa, du Comité d’action pour le statut de la femme, où elle siégera tout au long des années 70.
La syndicaliste infatigable prend sa retraite en 1983. De retour au Québec, sans mari et sans enfants, Madeleine occupe son temps et ses énergies à défendre les idéaux qui lui tiennent à cœur. Très active, on la voit à la Fédération des femmes du Québec, à Alternatives, au Centre des travailleurs immigrants, à la Ligue des droits et des libertés et dans les associations d’appui aux femmes autochtones, à mobilité réduite ou issues des communautés culturelles.
Ces derniers mois, la maladie avait finalement eu raison de son énergie hors du commun. Alitée depuis quelques années, elle avait vu son état se détériorer graduellement jusqu’à ce que la mort l’emporte, entraînant la perte d’une autre figure emblématique du syndicalisme québécois...
dimanche 7 avril 2013
Manifestation 27 avril 2013
Nouvelle
Mobilisation contre le saccage de l’assurance-emploi La coalition lance la deuxième phase de son plan d’action
Montréal, le 7 avril 2013. La Coalition québécoise contre la réforme de l’assurance-emploi poursuit la lutte cette semaine avec des actions-surprises et d’autres manifestations dans les régions du Québec.
La coalition accentuera la pression au cours des prochaines semaines. Quelques « visites impromptues » sont notamment prévues dans des lieux symbolisant le pouvoir fédéral. L’endroit et l’heure de ces actions ne seront pas dévoilés à l’avance.
Ce lundi 8 avril, la population de Percé et des alentours manifestera son mécontentement contre la réforme de l’assurance-emploi. Le rassemblement débutera à 13 h, sur la rue du Quai. Il s’agit d’une initiative de citoyennes et de citoyens et des commerçants de Percé, soutenue par la Coalition de l’Est.
Enfin, il y aura quatre manifestations le jeudi 11 avril. La première se tiendra devant les bureaux du lieutenant québécois de Stephen Harper, Christian Paradis, à Lac-Mégantic, à compter de 12 h 15. Une autre se déploiera à Boucherville à compter de 13 h 30. Les manifestantes et les manifestants se donnent rendez-vous aux Promenades Montarville. On y attend des travailleuses et des travailleurs de toute la Montérégie. Dans les Laurentides, deux manifestations sont prévues sur l’heure du midi, à Tremblant ainsi qu’à Mont-Laurier.
La coalition accentuera la pression au cours des prochaines semaines. Quelques « visites impromptues » sont notamment prévues dans des lieux symbolisant le pouvoir fédéral. L’endroit et l’heure de ces actions ne seront pas dévoilés à l’avance.
Ce lundi 8 avril, la population de Percé et des alentours manifestera son mécontentement contre la réforme de l’assurance-emploi. Le rassemblement débutera à 13 h, sur la rue du Quai. Il s’agit d’une initiative de citoyennes et de citoyens et des commerçants de Percé, soutenue par la Coalition de l’Est.
Enfin, il y aura quatre manifestations le jeudi 11 avril. La première se tiendra devant les bureaux du lieutenant québécois de Stephen Harper, Christian Paradis, à Lac-Mégantic, à compter de 12 h 15. Une autre se déploiera à Boucherville à compter de 13 h 30. Les manifestantes et les manifestants se donnent rendez-vous aux Promenades Montarville. On y attend des travailleuses et des travailleurs de toute la Montérégie. Dans les Laurentides, deux manifestations sont prévues sur l’heure du midi, à Tremblant ainsi qu’à Mont-Laurier.
Grande manifestation le 27 avril
Il y aura de plus en plus de manifestations et d’actions-surprises au Québec, et ce, jusqu’à la tenue de la grande manifestation nationale, le 27 avril à Montréal. Toute la population est invitée à joindre le mouvement en se réunissant à compter de midi, le 27 avril, à la place du Canada, située près des stations de métro Peel et Bonaventure. À cette occasion, il y aura simultanément une action symbolique de grande envergure ainsi que deux marches qui convergeront vers le Quartier des spectacles où une grande scène sera installée. Des participantes et des participants sont attendus de partout au Québec.
Large consensus
Rappelons que la Coalition québécoise contre la réforme de l’assurance-emploi demande au gouvernement fédéral de suspendre la réforme, de réaliser des études d’impact et de les rendre publiques ainsi que de tenir des consultations publiques sur les changements qu’il souhaite apporter au régime. Reflétant un véritable consensus québécois contre la réforme, toutes les organisations qui la composent se mobilisent autour du slogan : Chez nous, c’est NON au saccage de l’assurance-emploi.
À propos de la coalition
La Coalition québécoise contre la réforme de l'assurance-emploi est composée de la Fédération québécoise des municipalités (FQM), de l'Union des municipalités du Québec (UMQ), de l'Union des producteurs agricoles (UPA), de Solidarité rurale du Québec (SRQ), de la Coalition de l'Est, de la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ), de la Confédération des syndicats nationaux (CSN), de la Centrale des syndicats du Québec (CSQ), de la Centrale des syndicats démocratiques (CSD), du Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec (SFPQ), de l'Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux (APTS), du Syndicat des professionnelles et professionnels du gouvernement du Québec (SPGQ) de l'Union des artistes (UDA), de la Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ), de la Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ), du Mouvement autonome et solidaire des sans-emploi (MASSE) et du Conseil national des chômeurs et chômeuses (CNC). Ensemble, ces organisations regroupent plus de 1,2 million de salarié-es, 200 000 étudiantes et étudiants, quelque 43 000 productrices et producteurs agricoles, plus de 1300 municipalités et MRC du Québec, des dizaines d'organisations de développement économique et sociocommunautaires du territoire québécois, telles que des centres locaux de développement (CLD) et des chambres de commerce ainsi que la plupart des groupes de défense des droits des chômeuses et des chômeurs.
(Source: Site de la FTQ)
Paru dans le Journal du 800
Colloque 13 Mars 2013
C’est le 13 mars dernier que l’UES 800 a tenu un colloque ayant pour thème : La santé mentale des femmes en milieu de travail : où en sommes-nous?Réunissant plus de 50 femmes de régions différentes, des conférenciers ont tour à tour présenté les points de vue d’organisme communautaire, du milieu syndical et enfin universitaire aux participantes. Mais c’est en atelier que les discussions essentielles ont eu lieu et que les femmes ont clairement exprimé leurs opinions et attentes envers le syndicat. Toutes conviennent que le syndicat doit intervenir en milieu de travail et que les délégués sociaux sont la pierre angulaire de l’intervention syndicale. Un rapport complet sera produit et présenté dans la prochaine édition du journal de L’UES 800. Bravo au comité « femmes en action » pour cette belle initiative dans le cadre des activités entourant la Journée internationales de la femme.(Source: Journal de l'UES 800)
Colloque des femmes
Le 13 mars dernier,le Comité Femmes en Action tenait son premier colloque dont le thème était:
La santé mentale des femmes en milieu de travail:Où en sommes-nous?
Environ cinquante femmes provenant de divers milieux de travail étaient invitées à participer à ce colloque.
Nous avons aussi eu le privilège de recevoir trois intervenants(es) dont:
Mme Nathalie Goulet,Directrice au Conseil d'intervention pour l'accès des femmes au travail (CIAFT)
Mme Louise Grenier,Coordonnatrice des délégués(es) sociaux(ales) au Conseil régional Montréal Métropolitain.
M.Jean-Simon Deslauriers,étudiant au doctorat en Science de l'orientation à la Faculté des sciences de l'éducation de l'Université Laval à Québec.
Se sont aussi jointes à ces trois personnes:
Mme Carole Gingras,Directrice du Service de la condition féminine à la FTQ.
Mme Hélène Dumont,coordonnatrice au développement de la souscription au Fonds de Solidarité FTQ.
En atelier,les participantes avaient à répondre à quatre questions soit:
1-Le travail ou votre milieu de travail porte-t-il atteinte à votre santé mentale?
2-Comment notre syndicat peut-il prévenir ces atteintes à notre santé mentale et physique?Peut-on agir efficacement?
3-D'après vous,quels sont les besoins de nos comités de santé-sécurité ou de nos exécutifs pour soutenir un travail de prévention dans nos milieux de travail?
4-Comment le comité Femmes en Action peut faire la différence auprès des femmes et ainsi répondre aux besoins de celles-ci dans les milieux de travail?
Il y a eu de très bons échanges à chaque atelier,il en est ressorti que dans n'importe quel milieu de travail,il peut y avoir des atteintes à la santé tant mentale que physique.
Le Comité fera bientôt le bilan de son colloque et nous vous en ferons part.
Voici maintenant quelques images du Colloque:
La santé mentale des femmes en milieu de travail:Où en sommes-nous?
Environ cinquante femmes provenant de divers milieux de travail étaient invitées à participer à ce colloque.
Nous avons aussi eu le privilège de recevoir trois intervenants(es) dont:
Mme Nathalie Goulet,Directrice au Conseil d'intervention pour l'accès des femmes au travail (CIAFT)
Mme Louise Grenier,Coordonnatrice des délégués(es) sociaux(ales) au Conseil régional Montréal Métropolitain.
M.Jean-Simon Deslauriers,étudiant au doctorat en Science de l'orientation à la Faculté des sciences de l'éducation de l'Université Laval à Québec.
Se sont aussi jointes à ces trois personnes:
Mme Carole Gingras,Directrice du Service de la condition féminine à la FTQ.
Mme Hélène Dumont,coordonnatrice au développement de la souscription au Fonds de Solidarité FTQ.
En atelier,les participantes avaient à répondre à quatre questions soit:
1-Le travail ou votre milieu de travail porte-t-il atteinte à votre santé mentale?
2-Comment notre syndicat peut-il prévenir ces atteintes à notre santé mentale et physique?Peut-on agir efficacement?
3-D'après vous,quels sont les besoins de nos comités de santé-sécurité ou de nos exécutifs pour soutenir un travail de prévention dans nos milieux de travail?
4-Comment le comité Femmes en Action peut faire la différence auprès des femmes et ainsi répondre aux besoins de celles-ci dans les milieux de travail?
Il y a eu de très bons échanges à chaque atelier,il en est ressorti que dans n'importe quel milieu de travail,il peut y avoir des atteintes à la santé tant mentale que physique.
Le Comité fera bientôt le bilan de son colloque et nous vous en ferons part.
Voici maintenant quelques images du Colloque:
Mme Louise Mercier
Quelques participantes
M.Raymond Larcher,Président de l'UES 800
S'abonner à :
Messages (Atom)