BIENVENUE

Bonjour et bienvenue sur le blogue du Comité Femmes en Action

Qu'est-ce que le Comité?

Le comité Femmes en action se penche sur les préoccupations et les problématiques que vivent les femmes tant dans leur milieu familial et social que dans leur milieu de travail.Il aborde des sujets de préoccupation tel que la conciliation travail-famille-loisirs,le harcèlement,la violence,l'indépendance économique,etc.Les membres du comité échangent entre elles,amassent et distribuent de l'information,sont à l'écoute de leur entourage,organisent des rencontres avec les membres,etc.
Elles peuvent avoir le mandat de représenter l'UES 800 lors d'activités touchant les préoccupations des femmes!
(Source:Site de l'UES 800)


Pourquoi un blogue?


Faisant partie du Comité Femmes en Action de l'UES 800,et à la suggestion de quelques personnes,j'ai pris l'initiative de créer un blogue où les femmes pourront échanger entre elles.Des liens utiles vous y seront fournis ainsi que diverses informations que ce soit au niveau syndical,travail,famille ou loisirs.
J'essaierai de répondre du mieux que je peux et au meilleur de mes connaissances aux demandes qui pourraient m'être faites.

Je vous souhaite donc une bonne visite et surtout,n'hésitez pas à laisser vos commentaires ou vos suggestions.

Faites-vous connaître!

Vous êtes une militante et vous ou quelqu'un d'autre organisez un événement à votre travail ou dans votre communauté...nous voulons le savoir!

Que ce soit un événement social,syndical ou familial (tel les fêtes de quartier communautaires) il y a peut-être des membres qui seraient intéressés d'y participer.

Vous pouvez communiquer avec moi par courriel à l'adresse suivante: cfalocal800@gmail.com ou laisser un message en commentaire sur le blog.

Merci de nous faire partager vos activités!

mardi 11 novembre 2014

Un exemple de détermination!


Une première chez Empire Clothing

     ...un exemple de détermination!

Fondée en 1921,la compagnie Empire Clothing (Manufacture de vêtements Empire),est l’une des manufactures de vêtements encore en opération au Québec.On y confectionne des habits pour hommes et on y emploie près de 250 travailleuses et travailleurs.Avec les années,les nouvelles technologies y ont fait leur apparition;en 2001,la première machine de coupe par ordinateur Gerber entre en opération...il y en a maintenant quatre.

J’aimerais maintenant vous parler de Sandra Ménard.

Sandra est une jeune femme dans la trentaine,mariée et mère d’un jeune enfant.Elle est entrée dans la compagnie en 2002 pour travailler à l’expédition.Étant une bonne travailleuse,elle voulait apprendre tout ce qu’on pouvait lui montrer.

À cause d’un besoin de personnel,elle a ensuite été transférée dans la salle de coupe où elle a travaillé au thermocollage,pour ensuite occuper la fonction d’étiqueteuse.

On l’assigne ensuite à la préparation des spéciaux,elle devient d’une grande polyvalence dans la salle de coupe.Mais Sandra vise plus loin...elle veut apprendre le métier de coupeur(euse).De tous temps,ce travail a été fait par des hommes.Au mois de juin 2014,l’employeur la convoque à son bureau et lui offre d’apprendre à travailler sur la machine Gerber.Comme elle a démontré un intérêt certain pour cette fonction,Sandra accepte tout de suite.

L’opératrice (teur) de Gerber,comme on appelle communément cette machine,ne fait pas qu’appuyer sur le bouton marche/arrêt,elle doit entrer des données spécifiques dans l’ordinateur qui contrôle la machine et s’assurer que le tissu est bien en place,c’est une très  grande responsabilité.Après une courte formation et avec l’aide de l’opérateur d’expérience,Sandra est maintenant en mesure d’effectuer sa tâche avec compétence.

À la biennale des femmes de cette année,il est souvent revenu comme propos que les femmes ne devaient pas avoir peur de s’affirmer et d’avoir confiance en elles.

Sandra est un bon exemple de détermination,elle a confiance en elle,elle sait ce qu’elle veut et n’a pas peur de pousser les barrières pour atteindre son but.Chez Empire Clothing,elle est la première femme à travailler sur une telle machine et j’espère qu’elle ne sera pas la dernière.

Bravo Sandra pour ta détermination,je suis fière de toi!

Emanuele Gozzo VP production Empire Clothing,Chantal Bélanger
présidente d'atelier,Suzy Beaudry représentante syndicale et
Sandra Ménard opératrice de machine Gerber.

Biennale des femmes FTQ


Biennale des femmes

Chantal Bélanger

Les 4 et 5 novembre se tenait la Biennale des femmes FTQ. Cette rencontre des femmes de la FTQ doit se faire selon les statuts de la FTQ à tous les deux ans, d’où son nom de biennale.

C’est sous  le thème : D’hier à aujourd’hui, ensemble, les femmes font la différence, que plus de 250 militantes, provenant de tous les secteurs d’activités, se sont données rendez-vous pour deux journées de réflexion ,d’échanges et de mobilisation.

Les trois vice-présidentes représentant les femmes de la FTQ, mesdames Louise Mercier, Marcelle Perron et Louise Michaud ont animé cette rencontre, au cours de laquelle a été  relatée l’histoire des luttes des femmes à la FTQ et au Québec.

Mme Louise Harel fût la première conférencière invitée. Elle a parlé des nombreuses luttes que les femmes du Québec ont menées au cours des dernières décennies :

Pour en nommer quelques-unes :

C’est après la 2e guerre mondiale, que  les femmes sont entrées massivement sur le marché du travail;

 En 1977, année le congrès de la FTQ adoptait une résolution sur  le droit à l’avortement libre et gratuit;

Mme Harel tout en citant  madame Pascale Navarro nous a entretenu du  malaise des femmes devant la nécessité de s’affirmer.

Les femmes doivent se poser trois questions :

                            -D’où venons-nous?

                           -Où en sommes-nous?

                            -Où allons-nous?

Mme Eve-Lyne Couturier de IRIS a ensuite pris la parole et nous a brossé un tableau des effets de la conjoncture actuelle ,autant politique et que sociale, du Québec, sur les sur les conditions des femmes.

L’austérité et les femmes.

Qu’est-ce que l’austérité?

                            -Pas de croissance à cause d’un endettement trop élevé;

                            -Services publics, trop dispendieux et ruineux;

                            -Assistance sociale , également trop couteuse et ruineuse;

Et ce ne sont ici que quelques facteurs qui décrivent l’austérité.

Selon l’analyse différenciée selon les sexes (ADS), les effets sont différents sur les  hommes et sur les femmes.

En effet des études internationales soulignent que  l’austérité touche plus les femmes que les hommes, plus les pauvres que les riches, et surtout les femmes pauvres.

L’écart de salaire se réduit entre les hommes et les femmes...parce que les revenus diminuent chez les hommes.

Pour en apprendre plus à ce sujet, je vous invite à consulter le site internet de l’IRIS (Institut de recherche et d’information socio-économique) :   http://iris-recherche.qc.ca/

En espérant que les femmes seront nombreuses à  participer à la manifestation contre l’austérité qui avait  lieu à Montréal et à Québec le 29 novembre, les femmes étant nettement plus touchées par les coupures annoncées autant par le gouvernement Harper que par le gouvernement libéral du Québec.

Et maintenant...passons à l’action!

C’est le message qu’est venue nous donner Mme France Laurendeau, directrice du collège Fonds FTQ.

À l’aide de tableaux, elle nous a démontré que, lentement, la présence des femmes augmente à la FTQ.

                  -En 1981, leur présence dans les effectifs était de 30%;

                  -En 1989,de 33%;

                  -En 2012, elle en était à 37%.

En nombre, cela représentait 100,000 en 1989 et 200,000 en 2010. La FTQ est la centrale syndicale québécoise qui représente le plus grand nombre de femmes.

Nous avons aussi participé à des ateliers et il en est ressorti que les femmes se mettent souvent des barrières qui les empêchent d’avancer :

                         -les contraintes familiales;

                         -le manque de disponibilité;

                         -le manque de ressources, etc.

Il a aussi été mentionné que tous les syndicats devraient avoir un comité de condition féminine. Car au fond, ce que les femmes veulent, comme l’a souligné Mme Laurendeau, c’est : du temps....du soutien....de la considération....du respect....de ouverture....de l’inclusion à part égale....de l’accompagnement....de l’accueil....et de la reconnaissance!

 


  À l’UES 800,nous avons la chance d’avoir le comité Femmes en action et les membres de ce  comité ont pris l’engagement durant la Biennale de : promouvoir, former, motiver, accompagner, soutenir et encourager la participation et l’intérêt des femmes au sein de l’UES 800.                     

Enfin ces deux journées ont été riches en échanges, en partages et en émotions. Les militantes sont reparties motivées et outillées pour l’avenir!

mercredi 3 septembre 2014

MESSAGE SPÉCIAL de Mme Louise Mercier


Aux membres du CCF-FTQ

Bonjour,

SVP faire circuler largement. Merci!

Marthe Messier, secrétaire

Service de la condition féminine

Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec

565, boulevard Crémazie Est, bureau 12100

Montréal (Québec) H2M 2W3

Téléphone: 514 383-8040

Sans frais: 1 877 897-0057

Télécopie: 514 383-0502




Suivez la FTQ sur les réseaux sociaux:

[Description : facebook]<http://www.facebook.com/laFTQ> [Description : twitter copie] <http://twitter.com/#!/ftqnouvelles> [Description : you tube] <http://www.youtube.com/tubeftq>

________________________________________________________________________________________________________

>>> "Hassan Yussuff" <president-office@clc-ctc.ca<mailto:president-office@clc-ctc.ca>> 2014-08-29 3:00 PM >>>

[Canadian Labour Congress Logo.]<http://canadianlabour.ca/>



Bonjour,


Plus tôt cette semaine, le Congrès du travail du Canada (CTC) a envoyé une lettre<http://www.congresdutravail.ca/salle-des-nouvelles/publications/le-pr-sident-du-ctc-demande-de-nouveau-une-enqu-te-publique-sur-les> au Premier ministre réclamant la tenue d’ une enquête publique concernant les femmes et filles autochtones portées disparues et assassinées au Canada. Ce n’ est pas la première fois que le CTC réclame une telle enquête; nous demandons depuis longtemps au gouvernement fédéral de faire preuve de leadership sur cette question.


Le meurtre récent d’ une autre jeune femme, cette fois à Winnipeg, a poussé les Canadiens d’ un océan à l’ autre à se joindre à l’ appel pour une enquête publique. En raison de l’ indignation de la population, nous avons décidé de lancer sur le site Web du CTC une pétition<http://www.congresdutravail.ca/centre-daction/justice-pour-les-femmes-autochtones-disparues-et-assassin-es> destinée au Premier ministre, l’exhortant de prendre des mesures. Elle se lit comme suit :


« Monsieur le Premier ministre,


La GRC a publié un rapport indiquant que près de 1 200 femmes et filles autochtones avaient été assassinées ou portées disparues de 1980 à 2012. Ce rapport souligne que ce nombre est disproportionné puisque les femmes et filles autochtones font l’objet de plus de 16 % des meurtres de femmes et 11 % des cas de femmes portées disparues alors qu’elles ne représentent que 4 % des femmes du Canada.


Devant de telles preuves, la seule ligne de conduite honorable consiste à lancer une enquête publique.


Monsieur le Premier ministre, lancez une enquête publique dès aujourd’hui. Faites-le avant que d’autres collectivités autochtones ne soient dévastées, qu’un plus grand nombre de familles autochtones ne souffrent et qu’une seule autre femme ou fille ne soit portée disparue ou ne se fasse assassiner.


Agréez, Monsieur le Premier ministre, l’expression de mes sentiments les meilleurs. »


Nous vous demandons de promouvoir cette pétition<http://www.congresdutravail.ca/centre-daction/justice-pour-les-femmes-autochtones-disparues-et-assassin-es> parmi vos membres, réseaux d’alliés et relations sur les réseaux sociaux. La pression de l’opinion publique est la seule force capable de faire bouger le gouvernement fédéral dans la bonne direction sur cette question.


Mes sentiments de solidarité,


Le président,


Hassan Yussuff

mardi 15 juillet 2014

Bonnes vacances

Hé!oui,nous voici arrivées aux vacances estivales.Nous avons toutes travaillé très fort et nous méritons bien ce repos.
Je profite de cette occasion,au nom des membres du comité Femmes en action et en mon nom personnel,pour vous souhaiter de très belles vacances.Profitez-en pour vous reposer,passer du temps en famille et avec les amis,amusez-vous mais surtout,soyez prudentes et revenez-nous en forme et en santé.

 



Chantal,xx


lundi 9 juin 2014

Chapeau les filles

2014-06-09 12:00
Nouvelle

Gala national du concours Chapeau, les filles !« Bravo à toutes celles qui osent défoncer les portes des châteaux forts masculins. » — Louise Mercier, vice-présidente de la FTQ

Québec, le 9 juin 2014. – La Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ) est vraiment fière de contribuer à nouveau aux prix remis dans le cadre du concours Chapeau, les filles !

Pour la vice-présidente de la FTQ, Louise Mercier : « Une initiative comme celle-là, qui encourage les femmes à se tourner vers une profession ou un métier traditionnellement masculin, n’est pas monnaie courante. Cette année, la FTQ offre trois prix Équité de 2 000 $ chacun pour la formation professionnelle, qui seront remis à des femmes qui ont connu la précarité d’emploi et qui ont décidé de défoncer les portes des châteaux forts masculins. »

La FTQ offre également en commandite annuelle une somme de 5 000 $ afin de soutenir la promotion du concours partout au Québec, dans les écoles, les collèges et les universités. Cette année, 13 cérémonies régionales ont eu lieu à travers le Québec, précédant le Gala national qui aura lieu aujourd’hui à l’Assemblée nationale.
Les lauréates à l’honneur

« Rien ne vaut la réalisation de rêves. Je félicite les lauréates et salue leur détermination, dit Louise Mercier. Elles ont osé sortir des sentiers battus, elles donnent l’exemple à d’autres et font avancer la société. Quant aux emplois traditionnellement féminins, il faut continuer à tout faire pour les valoriser, pour améliorer les conditions de travail et les salaires, et pour y accroitre la syndicalisation. »

Le secrétaire général de la FTQ, Serge Cadieux, responsable politique du dossier, souligne que sur la cinquantaine de programmes qui présentent les meilleures perspectives d’avenir, 33 sont majoritairement masculins. « Malheureusement, trop peu de femmes s’y inscrivent, et seulement 7 % des personnes qui participent au Programme d’apprentissage en milieu de travail sont des femmes.

« Il nous reste donc beaucoup de travail à abattre si l’on veut arriver, un jour, à instaurer la pleine égalité économique entre les femmes et les hommes. L’histoire syndicale montre que les grands acquis sociaux ont été obtenus à force de luttes et de solidarité. L’atteinte de l’égalité homme-femme, j’en suis certain, s’inscrira un jour dans cette histoire. »

Les femmes de la FTQ

Le tiers des membres de la FTQ sont des femmes. Ce sont plus 200 000 personnes qui se retrouvent dans l’ensemble des secteurs d’activités économiques et un nombre grandissant d’entre elles occupent maintenant des emplois traditionnellement masculins, que ce soit dans l’aérospatiale, la construction, la métallurgie, les cols bleus municipaux ou le transport.

La FTQ, la plus grande centrale syndicale au Québec, représente plus de 600 000 travailleurs et travailleuses.
 
(Source: Site de la FTQ)

lundi 31 mars 2014

Petit rappel

Bonjour à toutes

Si vous avez des suggestions de sujets dont vous aimeriez discuter ou si vous avez des commentaires,il me fera plaisir de les partager sur le blogue et qui sait...peut-être aurons-nous de bonnes discussions!

Si vous souhaitez partager vos idées,vos activités,vos réflexions,votre vécu ou tout autre événement qui vous intéresse,c'est l'endroit idéal!

N'oubliez pas que ce blogue a été conçu pour vous et que vous êtes les bienvenues en tout temps!

Amicalement,
Chantal

P.S. En cliquant sur "aucun commentaire" au bas du message,vous pourrez y laisser vos commentaires! Merci.

dimanche 23 mars 2014

Belle rencontre

    Afin de souligner la Journée internationale des femmes,les membres du comité Femmes en action se sont réunies le 10 mars dernier et ont organisé une activité avec deux groupes de travailleuses immigrantes qui suivent les cours de français au siège social de l'UES 800.
   
     Un dîner a été partagé et les femmes du comité se sont dispersées à chaque table afin d'échanger sur différents sujets.

     Deux femmes immigrantes,Rosario du Honduras et Teresa du Pérou,ont ensuite témoigné de leur vécu dans leur pays d'origine,notamment comment les femmes vivent et sont traitées.Au Honduras,il y a quelques années seulement,il n'était pas normal pour les jeunes filles de poursuivre des études,Rosario a été la première dans son village à tenir tête à sa famille et à faire des études et grâce à sa persévérance elle est devenue enseignante ...Félicitations Rosario!

    Teresa du Pérou,a failli aller en prison parce qu'elle militait pour les droits des femmes mais elle aussi a persévéré et elle a réussi à sortir du pays et poursuivre son cheminement vers une vie meilleure où les droits des femmes ne sont pas bafoués...Félicitations Teresa!

    Toutes les femmes présentes nous ont affirmé qu'être syndiquées au travail était plus sécurisant pour elles.Elles apprennent le français et en même temps elles se documentent sur les lois du Québec.

    Ce fût une activité très intéressante et très stimulante pour toutes et tous (parce qu'il y avait quelques hommes parmi les étudiantes) et le président de l'UES 800,Raymond Larcher,qui est venu nous dire un petit mot et souhaiter la bienvenue à tous et toutes s'est dit très fier de leur implication et de leur volonté de s'intégrer dans la communauté,dans leur travail et au syndicat!

    Merci à toutes et bravo à Mme Louise Mercier pour l'organisation de cette belle rencontre!

                                                       Voici quelques photos








samedi 8 mars 2014

Journée de la Femme


8 mars : Journée de la Femme
Affiche du 8 mars 2014
Le Collectif 8 mars, Huguette Latulippe/Promotion inc.
Illustration: Geneviève Guénette

Le 8 mars, c’est la Journée de la Femme.

Une journée pas comme les autres, dédiée à toutes les femmes du monde.
Une journée qui célèbre 101 ans de lutte pour l’égalité, la justice, la dignité et la considération.
Une journée qui salut le combat extraordinaire de femmes ordinaires.
Une journée qui rappelle les belles avancées dont nous pouvons être fières.
Une journée pour prendre conscience que tout est possible, lorsque l’on se mobilise.
Une journée qui doit disparaître, le jour où la lutte n’aura plus de raisons d’être.

Un siecle de lutte

Pendant des siècles, les femmes ont été considérées comme inférieures à l’homme. Moins intelligentes, moins respectables, les femmes sont longtemps restées au foyer, sans droits ni libertés. Après des années de lutte pour la considération des femmes, en 1910, une idée audacieuse germa dans l’esprit d’une jeune journaliste allemande. Révolutionnaire et socialiste, Clara Zetkin proposa d’officialiser le combat des femmes en créant pour elles une journée symbolique. Son objectif ? Dénoncer les inégalités entre les sexes et imposer une nouvelle considération de la femme. Validée, la proposition fut adoptée le 8 mars 1910 à Copenhague, lors d’une conférence de l’Internationale Socialiste des Femmes. Ce premier pas entraina un grand mouvement de réflexion sur la situation des femmes dans la société. De nombreuses manifestations s’organisèrent en Europe et dans le monde, pour la lutte des femmes contre les inégalités. En 1977, la Journée Internationale des Droits de la Femme fut officialisée par les Nations Unies et en 1982 en France.

Les grandes dates

1882 : L’enseignement primaire devient obligatoire pour les filles, comme pour les garçons.
1907 : Les femmes mariées peuvent disposer librement de leur salaire.
1938
: Les femmes peuvent s’inscrire à l’université sans l’autorisation de leur mari, mais ce dernier conserve le droit d’interdire à son épouse de travailler.
1944 : Les femmes obtiennent le droit de vote et d’éligibilité.
1946 : Suppression de la notion de salaire féminin et mise en place du principe de l’égalité.
1965 : Les femmes peuvent ouvrir un compte bancaire et exercer une activité professionnelle sans le consentement de leur mari.
1967 : La contraception est autorisée (et remboursée par la Sécurité Sociale en 1974).
1975
: La loi Veil est adoptée pour autoriser l’Interruption Volontaire de Grossesse (et remboursée par la Sécurité Sociale en 1982).
1975 : Ouverture du 1er refuge pour femmes battues.
1979 : Convention de l’ONU sur l’élimination des discriminations envers les femmes, ratifiée par la France en 1983.
1985 : Egalité des époux dans la gestion des biens de la famille et des enfants.
1990 : Reconnaissance du viol entre époux.
2002 : Possibilité de transmettre à l’enfant le nom du père ou le nom de la mère ou les deux noms.
2010 : La lutte contre les violences faites aux femmes est déclarée grande cause nationale.

 

Quelques chiffres clés

85,3 % : c’est le taux de réussite des filles au baccalauréat en 2008, contre 81,5% pour les garçons.
— Ministère de l’Education nationale, 2009

1020 euros : c’est le montant mensuel brut de la retraite moyenne touché par les femmes de 60 ans et plus en 2004. Soit un montant inférieur de 38% à celui des hommes.
Sixième rapport du Conseil d’orientation des Retraites, 2008

17,2 % : c’est la part des femmes dirigeantes salariées d’entreprise.
Ministère du Travail, Service des droits des femmes et de l’égalité, chiffres-clés 2007

Agents d’entretien : c’est la catégorie qui emploie le plus de femmes (878 000 femmes, soit 69,2 % de la catégorie).
Insee, enquêtes Emploi du 1er au 4e trimestre 2008, calculs Dares.

3h48 : c’est le nombre d’heures en moyenne par jour que les femmes consacrent aux tâches domestiques contre 1h59 pour les hommes.

27,1 % : c’est ce que gagne de moins les femmes, tous temps de travail confondus, par rapport aux hommes.
Ministère du Travail, Service des droits des femmes et de l’égalité, chiffres-clés 2009
(Source:Internet)

mercredi 12 février 2014

Travailleuses domestiques

2014-01-13

En finir avec la discrimination envers les travailleuses domestiques

Le 27 octobre dernier, la vice-présidente de la FTQ représentant les femmes, Louise Mercier, a participé à la conférence de presse de la Coalition La CSST pour les travailleuses et travailleurs domestiques afin de réitérer l’appui de la FTQ.

Depuis plus de 8 ans, la Coalition et ses alliés, dont la FTQ, unissent leur voix pour dénoncer l’exclusion des travailleuses domestiques de la couverture automatique par la Loi sur les accidents de travail et les maladies professionnelles (LATMP). La Coalition demande au gouvernement de faire cesser la triple discrimination dont elles sont victimes (sexe, condition sociale et origine ethnique) car c’est inacceptable.
Des emplois féminins

Le travail domestique est effectué à plus de 90% par des femmes. Les conditions de travail sont pénibles et les droits souvent bafoués. Ces travailleuses effectuent des tâches domestiques, de garde d’enfants, de gouvernante et d’aide aux parents. Lorsqu’elles ont un accident de travail ou une maladie professionnelle, elles ont très peu de recours et de protection.

Ces femmes ont droit d’avoir des conditions de travail décentes et d’avoir la possibilité de s’organiser pour se défendre. Ce sont des travailleuses comme toutes les autres; la seule différence, c’est qu’elles travaillent chez un particulier. Dans la LATMP, elles sont nommément exclues de la définition de « travailleur » parce qu’elles sont embauchées par un particulier à ses propres fins. De plus, le particulier où elles travaillent n’est pas considéré comme un employeur au sens de la loi sur la SST.


Un nouvel outil pour faire valoir les droits

La Convention internationale 189 sur le travail décent pour les travailleuses et travailleurs domestiques entrée en vigueur depuis le 5 septembre 2013 cherche à leur accorder des protections minimales.
Par ex., elle précise que « les travailleuses domestiques ont droit à un environnement de travail sûr et salubre. Les États membres doivent prendre les mesures en tenant compte des caractéristiques particulières du travail domestique afin d’assurer la SST à ces travailleuses ».

Depuis son adoption en juin 2011, au moins 10 pays ont ratifié la Convention et quatre sont en processus de le faire. Plusieurs pays ont révisé leur législation du travail pour s’y conformer.

De son côté, le Canada demeure silencieux et les provinces et territoires ainsi que le gouvernement fédéral doivent adapter leurs législations pertinentes. En agissant ainsi, le Canada ne respecte pas son engagement pris publiquement devant l’Organisation internationale du travail (OIT).

La Coalition a dénoncé la lenteur du gouvernement du Québec à changer les choses et a interpellé la ministre du Travail pour qu’elle dépose rapidement un projet de loi pour rendre justice à ces travailleuses.

Source : LE MONDE OUVRIER N° 104 NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2013

jeudi 30 janvier 2014

Mot du président

Je viens vous faire part du message envoyé par M.Raymond Larcher,président de l'UES 800.

Merci Raymond de tes bons mots,c'est valorisant pour nous les femmes,de constater que les dirigeants sont derrière nous et nous encouragent à poursuivre nos luttes.

Voici son message:

Bonjour à toutes,
Après avoir vu le blogue de femme en action, je dois féliciter Chantal Bélanger et le comité pour cette excellente initiative. Puisse les femmes du 800 profiter de cette tribune pour y cueillir des informations et surtout soutenir l’action et la lutte des femmes.
Informer c’est agir!
Raymond Larcher
Président UES 800
 
Encore une fois,merci Raymond!