BIENVENUE

Bonjour et bienvenue sur le blogue du Comité Femmes en Action

Qu'est-ce que le Comité?

Le comité Femmes en action se penche sur les préoccupations et les problématiques que vivent les femmes tant dans leur milieu familial et social que dans leur milieu de travail.Il aborde des sujets de préoccupation tel que la conciliation travail-famille-loisirs,le harcèlement,la violence,l'indépendance économique,etc.Les membres du comité échangent entre elles,amassent et distribuent de l'information,sont à l'écoute de leur entourage,organisent des rencontres avec les membres,etc.
Elles peuvent avoir le mandat de représenter l'UES 800 lors d'activités touchant les préoccupations des femmes!
(Source:Site de l'UES 800)


Pourquoi un blogue?


Faisant partie du Comité Femmes en Action de l'UES 800,et à la suggestion de quelques personnes,j'ai pris l'initiative de créer un blogue où les femmes pourront échanger entre elles.Des liens utiles vous y seront fournis ainsi que diverses informations que ce soit au niveau syndical,travail,famille ou loisirs.
J'essaierai de répondre du mieux que je peux et au meilleur de mes connaissances aux demandes qui pourraient m'être faites.

Je vous souhaite donc une bonne visite et surtout,n'hésitez pas à laisser vos commentaires ou vos suggestions.

Faites-vous connaître!

Vous êtes une militante et vous ou quelqu'un d'autre organisez un événement à votre travail ou dans votre communauté...nous voulons le savoir!

Que ce soit un événement social,syndical ou familial (tel les fêtes de quartier communautaires) il y a peut-être des membres qui seraient intéressés d'y participer.

Vous pouvez communiquer avec moi par courriel à l'adresse suivante: cfalocal800@gmail.com ou laisser un message en commentaire sur le blog.

Merci de nous faire partager vos activités!

mardi 11 novembre 2014

Un exemple de détermination!


Une première chez Empire Clothing

     ...un exemple de détermination!

Fondée en 1921,la compagnie Empire Clothing (Manufacture de vêtements Empire),est l’une des manufactures de vêtements encore en opération au Québec.On y confectionne des habits pour hommes et on y emploie près de 250 travailleuses et travailleurs.Avec les années,les nouvelles technologies y ont fait leur apparition;en 2001,la première machine de coupe par ordinateur Gerber entre en opération...il y en a maintenant quatre.

J’aimerais maintenant vous parler de Sandra Ménard.

Sandra est une jeune femme dans la trentaine,mariée et mère d’un jeune enfant.Elle est entrée dans la compagnie en 2002 pour travailler à l’expédition.Étant une bonne travailleuse,elle voulait apprendre tout ce qu’on pouvait lui montrer.

À cause d’un besoin de personnel,elle a ensuite été transférée dans la salle de coupe où elle a travaillé au thermocollage,pour ensuite occuper la fonction d’étiqueteuse.

On l’assigne ensuite à la préparation des spéciaux,elle devient d’une grande polyvalence dans la salle de coupe.Mais Sandra vise plus loin...elle veut apprendre le métier de coupeur(euse).De tous temps,ce travail a été fait par des hommes.Au mois de juin 2014,l’employeur la convoque à son bureau et lui offre d’apprendre à travailler sur la machine Gerber.Comme elle a démontré un intérêt certain pour cette fonction,Sandra accepte tout de suite.

L’opératrice (teur) de Gerber,comme on appelle communément cette machine,ne fait pas qu’appuyer sur le bouton marche/arrêt,elle doit entrer des données spécifiques dans l’ordinateur qui contrôle la machine et s’assurer que le tissu est bien en place,c’est une très  grande responsabilité.Après une courte formation et avec l’aide de l’opérateur d’expérience,Sandra est maintenant en mesure d’effectuer sa tâche avec compétence.

À la biennale des femmes de cette année,il est souvent revenu comme propos que les femmes ne devaient pas avoir peur de s’affirmer et d’avoir confiance en elles.

Sandra est un bon exemple de détermination,elle a confiance en elle,elle sait ce qu’elle veut et n’a pas peur de pousser les barrières pour atteindre son but.Chez Empire Clothing,elle est la première femme à travailler sur une telle machine et j’espère qu’elle ne sera pas la dernière.

Bravo Sandra pour ta détermination,je suis fière de toi!

Emanuele Gozzo VP production Empire Clothing,Chantal Bélanger
présidente d'atelier,Suzy Beaudry représentante syndicale et
Sandra Ménard opératrice de machine Gerber.

Biennale des femmes FTQ


Biennale des femmes

Chantal Bélanger

Les 4 et 5 novembre se tenait la Biennale des femmes FTQ. Cette rencontre des femmes de la FTQ doit se faire selon les statuts de la FTQ à tous les deux ans, d’où son nom de biennale.

C’est sous  le thème : D’hier à aujourd’hui, ensemble, les femmes font la différence, que plus de 250 militantes, provenant de tous les secteurs d’activités, se sont données rendez-vous pour deux journées de réflexion ,d’échanges et de mobilisation.

Les trois vice-présidentes représentant les femmes de la FTQ, mesdames Louise Mercier, Marcelle Perron et Louise Michaud ont animé cette rencontre, au cours de laquelle a été  relatée l’histoire des luttes des femmes à la FTQ et au Québec.

Mme Louise Harel fût la première conférencière invitée. Elle a parlé des nombreuses luttes que les femmes du Québec ont menées au cours des dernières décennies :

Pour en nommer quelques-unes :

C’est après la 2e guerre mondiale, que  les femmes sont entrées massivement sur le marché du travail;

 En 1977, année le congrès de la FTQ adoptait une résolution sur  le droit à l’avortement libre et gratuit;

Mme Harel tout en citant  madame Pascale Navarro nous a entretenu du  malaise des femmes devant la nécessité de s’affirmer.

Les femmes doivent se poser trois questions :

                            -D’où venons-nous?

                           -Où en sommes-nous?

                            -Où allons-nous?

Mme Eve-Lyne Couturier de IRIS a ensuite pris la parole et nous a brossé un tableau des effets de la conjoncture actuelle ,autant politique et que sociale, du Québec, sur les sur les conditions des femmes.

L’austérité et les femmes.

Qu’est-ce que l’austérité?

                            -Pas de croissance à cause d’un endettement trop élevé;

                            -Services publics, trop dispendieux et ruineux;

                            -Assistance sociale , également trop couteuse et ruineuse;

Et ce ne sont ici que quelques facteurs qui décrivent l’austérité.

Selon l’analyse différenciée selon les sexes (ADS), les effets sont différents sur les  hommes et sur les femmes.

En effet des études internationales soulignent que  l’austérité touche plus les femmes que les hommes, plus les pauvres que les riches, et surtout les femmes pauvres.

L’écart de salaire se réduit entre les hommes et les femmes...parce que les revenus diminuent chez les hommes.

Pour en apprendre plus à ce sujet, je vous invite à consulter le site internet de l’IRIS (Institut de recherche et d’information socio-économique) :   http://iris-recherche.qc.ca/

En espérant que les femmes seront nombreuses à  participer à la manifestation contre l’austérité qui avait  lieu à Montréal et à Québec le 29 novembre, les femmes étant nettement plus touchées par les coupures annoncées autant par le gouvernement Harper que par le gouvernement libéral du Québec.

Et maintenant...passons à l’action!

C’est le message qu’est venue nous donner Mme France Laurendeau, directrice du collège Fonds FTQ.

À l’aide de tableaux, elle nous a démontré que, lentement, la présence des femmes augmente à la FTQ.

                  -En 1981, leur présence dans les effectifs était de 30%;

                  -En 1989,de 33%;

                  -En 2012, elle en était à 37%.

En nombre, cela représentait 100,000 en 1989 et 200,000 en 2010. La FTQ est la centrale syndicale québécoise qui représente le plus grand nombre de femmes.

Nous avons aussi participé à des ateliers et il en est ressorti que les femmes se mettent souvent des barrières qui les empêchent d’avancer :

                         -les contraintes familiales;

                         -le manque de disponibilité;

                         -le manque de ressources, etc.

Il a aussi été mentionné que tous les syndicats devraient avoir un comité de condition féminine. Car au fond, ce que les femmes veulent, comme l’a souligné Mme Laurendeau, c’est : du temps....du soutien....de la considération....du respect....de ouverture....de l’inclusion à part égale....de l’accompagnement....de l’accueil....et de la reconnaissance!

 


  À l’UES 800,nous avons la chance d’avoir le comité Femmes en action et les membres de ce  comité ont pris l’engagement durant la Biennale de : promouvoir, former, motiver, accompagner, soutenir et encourager la participation et l’intérêt des femmes au sein de l’UES 800.                     

Enfin ces deux journées ont été riches en échanges, en partages et en émotions. Les militantes sont reparties motivées et outillées pour l’avenir!